Puma sort les griffes pour son retour en NBA

Aujourd’hui, les chaussures que portent les joueurs sont presque aussi importantes que les maillots. La guerre que se livre les équipementiers fait rage avec l’explosion de la culture de la basket. Chaque marque veut se voir porter par les meilleurs joueurs et les plus grandes stars de la NBA, pour cela, les contrats longue durée font pléthore. 

Dernier gros mouvement en date, Joel Embiid a rejoint Steph Curry dans l’écurie Under Armour. Il est sans dire qu’aujourd’hui, la free-agency de la chaussure fait rage toute l’année, chaque fin de contrat pour les joueurs est guettée avec autant d’attention qu’une blessure ou un trade.

Cette année, Puma a décidé de faire son grand retour en NBA. La stratégie adoptée par la marque rappelle, sans nul doute, l’attaque du félin, symbole de la marque. 

 

En effet, Puma n’a pas sauté sur les joueurs en leur promettant chaussures signatures ou contrats aux sommes importantes, elle a décidé de construire patiemment son retour et se permettre de jouer des coudes, dans quelques années, avec les plus grands comme Nike et Adidas. La stratégie peut être décortiquée en différentes signatures qui définissent plutôt bien les objectifs de la marque, nous allons donc faire un tour d’horizon des signatures chez Puma. 

 

 

Sa signature peut paraître anodine mais elle est, dans la stratégie de Puma, intéressante et très fine. En effet, Puma l’a compris, pour faire signer des gros joueurs, il faut que les chaussures soient connues et reconnues, que la marque soit forte. En s’attribuant Danny Green, Puma se permet d’avoir un joueur qui portera des Puma à chaque match dans une des franchises les plus médiatisées cette année avec le feuilleton Kawhi Leonard. L’ancien arrière des Spurs aura de la visibilité et de l’impact pour la marque sans que Puma se ruine avec un énorme contrat. Rudy Gay se retrouve dans la même situation aux Spurs mais cette fois au côté de DeMar DeRozan. On peut donc affirmer que c’est un mouvement ultra stratégique de Puma et qui devrait logiquement porter ses fruits. 

 

 

 

Ici aussi Puma place ses pions sur une stratégie à long terme. Le rookie fait déjà sensation à Phœnix où il devrait jouer les piliers dans la reconstruction des Suns. Avec cet appel d’air médiatique, la marque du félin n’a pas réfléchi très longtemps avant de le faire signer et d’en faire un fer de lance pour le futur de le marque en NBA. On pourra également noter que de nombreux rookies de la cuvée de Draft 2018 ont été signés dans le même cadre que DeAndre Ayton (Marvin Bagley III, Miles Bridges), preuves de la volonté de Puma de la jouer sur la durée. 

 

 

Il est vrai que le rookie de Denver aurait pu être dans les signatures importantes de rookie mais il se révèle que son contrat et son passif sont plus de l’ordre du coup de poker qu’autre chose. On se sait pas comment revenir d’une grosse blessure au dos mais le potentiel de Michael Porter Jr. peut exploser à tout moment et c’est là que Puma aura son retour sur investissement. La marque n’a pas dû débourser autant que les hauts picks de draft mais le bénéfice final peut se révéler énorme si l’ancien de Mizzou revient aussi fort qu’il a pu l’être.

 

Petite précision qui s’impose, pas de Demarcus Cousins dans les différentes catégories tout simplement car il rentre dans plusieurs d’entre elles sans pour autant toujours remplir toutes les conditions, sa blessure l’handicape trop pour être dans les tops signatures de la marque, il est bien trop coté pour être une simple signature de lieutenant mais il reste ultra visible aux côtés des Warriors. Donc on peut le voir comme un cas particulier à traiter avec des pincettes. 

 

Pour conclure simplement, on voit à la stratégie adoptée par Puma que la marque ne veut pas se précipiter et qu’elle veut préparer le terrain pour les stars qui seront bientôt libres de signer chez l’équipementier de leurs choix. Kawhi Leonard, John Wall, Anthony Davis ou Kristaps Porzingis seront bientôt disponibles et c’est là que l’on verra si Puma aura adopter la bonne stratégie.