Prospect Draft 2019 : Coby White, à la vitesse de la lumière

À quelques heures de la Draft 2019, l'excitation monte et les équipes s'agitent en coulisses. Qui sera le first pick, le bust ou encore le steal de cette draft ? Inside Basket vous propose une revue d'effectif des principaux prospects inscrits à la Draft. Aujourd'hui, présentation du meneur chevelu de UNC, Coby White.

 

Équipe : North Carolina Tar Heels (Freshman)

Âge : 19 ans

Taille : 1m95

Poids : 87kg

Envergure : 196 cm

Poste : Meneur

Comparaison actuelle : Jamal Murray

 

Accrochez vous bien car Coby White n'est pas le genre de joueurs à attendre. Meneur de jeu virevoltant et imprévisible, le numéro 2 des Tar Heels s'est épanoui au sein du système up-tempo du coach Roy Williams. Coby White a pu démontré ses qualités de shooteur ainsi que son appétence pour le jeu en transition. Avec une chevelure aussi ébouriffante que son jeu, Coby White pourrait être l'une des attractions de la saison prochaine.

 

 

Cheveux au vent, Coby White fonce à toute allure pour provoquer du jeu rapide dés qu'il le peut. Rapide et explosif, il pousse le ballon et sanctionne la moindre approximation du repli défensif adverse. Meneur de jeu instinctif, il sent le jeu et sait parfaitement servir ses coéquipiers sur ce genre de situations. Malgré une gestuelle de tir un peu basse, Coby White dégaine si vite que le défenseur n'a pas le temps de réagir. Sa panoplie de shoot est complète même si elle manque encore de consistance. Il possède l'arme fatale qu'est le step-back ainsi que tout un éventail de dribbles salvateurs. Sa mobilité et sa vitesse lui servent également en défense. Assez grand pour le poste (1m95) , Coby White pourra honorablement défendre les meneurs adverses, sans aller au délà. Enfin, malgré l'omniprésence du ballon dans les mains d'un meneur, Coby White est capable de jouer sans, à coup de déplacement furtif dans le dos de la défense ou en simple réceptionneur d'une passe pour un catch-and-shoot.

 

 

Pour Coby White, les difficultés débutent lorsque le rythme d'une rencontre s'atténue. Sur demi-terrain, le meneur peine à faire tourner son équipe et à trouver des coéquipiers démarqués. Une tendance qui fait douter dans sa capacité à pouvoir tenir exclusivement le poste de meneur. Une problématique pour reconnaître les bonnes lectures qui se traduit également dans sa sélection de tirs. Adepte du tir à 3pts, le freshman en abuse lorsqu'il est quelque peu en manque de solutions alors que sa réussite au cercle est plutôt bonne quand il décide de s'y rendre. Une façon de cacher de ses déboires à la création. Son ratio de 4.1 passes pour 2.7 pertes de balles peut inquiéter mais le jeune homme n'a passé qu'une seule saison à l'université. La maturité globale qui ressort au délà de ses éclairs de génies peuvent laisser penser à une amélioration avec le temps.

 

 

Les Suns crient sur tous les toits qu'ils sont à la recherche d'un meneur ou que leur pick est à vendre. En cas d'échec dans la quête d'un acquéreur, Phoeix pourrait jeter son dévolu sur Coby White. Collant parfaitement à l'image iconique de la franchise dont le jeu rapide a fait les plus belles heures de cette dernière, Coby White semble un choix logique tant le meneur fit avec les intentions du management. Pouvant servir sur transition les athlètes comme Bridges, Jackson ou Ayton, pouvant laissant la responsabilité de la mène à Booker de tant à autres, pouvant étirer le terrain de par sa menace extérieure, Coby White coche bon nombre de cases sur le board des Suns. Le choix au niveau de la classe des meneurs est restreint et la décision des Cactus devraient se faire entre Darius Garland et Coby White. Inside Basket a fait le choix de l'excentricité et de la hype capillaire.





 

 

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