Portland reste la priorité de Carmelo Anthony
Agent libre lors de la prochaine free agency, Melo ne se voit pas ailleurs qu'à Portland, la franchise qui lui permis de renaître.
Eliminé en cinq matches par les Lakers, Carmelo Anthony a quitté la bulle avec ses Blazers. Sans Damian Lillard dans le dernier match, l'ancien All Star a pourtant tout donné pour continuer l'aventure : 27 points à 9/16 aux tirs, 7 rebonds et 1 assist. Pas assez pour stopper le tandem californien LeBron James et Anthony Davis. A l'image de sa renaissance dans l'Oregon, Melo n'a pas à rougir de sa campagne de playoffs avec une ligne de stats correcte du haut de ses 36 ans : 15.2 points à 41,2% aux tirs, 5.0 rebonds et 2.0 passes en 35 minutes de moyenne. Alors qu'il était considéré comme un pestiféré après son échec cuisant à Houston en 2018, l'ailier a passé plus d'une saison sur la touche. Ce n'est qu'avec la blessure au long cours de Rodney Hood à Portland qu'il s'est vu offrir une chance de rebondir en NBA. Une opportunité qu'il n'a pas laissé passer en étant immédiatement utile dans les systèmes de Terry Stotts : 15.4 points à 38,5% longue distance. Après son dernier match dans la bulle, Melo qui sera free agent, ne souhaite qu'une chose pour la prochaine saison. Rempiler à Portland !
Dans mon esprit, je reviendrai dans le jeu la saison prochaine. Je prie pour que ce soit à Portland, je pense avoir trouvé mon foyer à Portland. Je pense que vous - les médias - l'avez bien vu pourquoi il s'agit d'un bon choix pour moi. Chaque fois que vous trouvez une situation confortable qui vous permet de rester qui vous êtes, vous souhaiter rester dans cette situation. Ce n'est pas nécessaire de vouloir essayer autre chose quand ça fonctionne.
Signé au minimum vétéran, Carmelo Anthony pourrait recevoir d'autres offres financières de la part de franchises en quête d'un vétéran scoreur. Portland est déjà dans le rouge l'an prochain avec 110 millions de bloqués dans son salary cap. Si Melo veut rester dans l'Oregon ses prétentions salariales devront donc être revues à la baisse.