Portland passe sous le salary cap, le début de la fin ?

Portland était très attendu en cette fin de mercato. Mais les Blazers semblent avoir préféré penser argent que renforcement.

Alors qu'ils étaient scrutés depuis des mois en vue d'un renforcement majeur (DeAndre Jordan, Carmelo Anthony), les blazers ont donc décidés de se la jouer petits bras. 

Mais du coup, la franchise de Portland a-t-elle fait une croix sur un statut de contender ? C'est en tout cas ce que les fans de Rip City se demandent aujourd'hui car à la fin de la deadline il faut avouer que rien (ou presque) n'a changé dans l'effectif de Terry Stotts, contrairement à ce que voulait le proprio Paul Allen

 

Ce n'est un secret pour personne, mais la franchise de l'Oregon et dans la Luxury Tax (plus de 100 millions de dollars de contrats). Et celle-ci ne verra le bout du tunnel seulement dans deux saisons. De quoi donner des sueurs froides à son Franchise Player Damian Lillard, tant son équipe est dans l'incapacité de recruter un joueur star. 

 

Du coup, exit Noah Vonleh et ses quatre millions de dollars annuels. L'intérieur est envoyé aux Bulls en compagnie d'un petit chèque. Les Blazers eux, récupèrent les droits de Milovan Rakovic (un Serbe jouant à Neuchâtel, NDLR). C'est peut-être un détail, mais pour Portland ça veux dire beaucoup. Et, ce "beaucoup" veut dire 37 millions de dollars économisés grâce aux départs d'Allen Crabe (18 millions de dollars annuels) et de Vonleh. 

 

Cependant, Portland va devoir résoudre un problème de taille avec la fin de contrat de Jusuf Nurkic. Rappelons-le, l'intérieur Bosnien gagne un peu moins de trois millions par an. Mais va à coup sur essayer de décrocher le jackpot (60 millions sur quatre ans selont TrashTalk). Chose que Neil Olshey ne peut pas lui garantir. 

Du coup, les Blazers se retrouvent dans une situation très tendu avec le risque de voir partir un membre de leur Big Three. Pas sûr que cette situation plaise à Lillard.