Phil Jackson fidèle aux Knicks
Malgré une nouvelle saison décevante pour les New York Knicks, Phil Jackson, le président de la franchise, et James Dolan, le propriétaire, se sont mis d’accords pour aller jusqu’au terme du contrat du Zen Master, qui prendra ainsi fin en 2019.
De la stabilité chez les New York Knicks, le constat paraît surprenant tant la franchise nous avait habitué ces dernières années à des mouvements répétés de joueurs et d’entraîneurs notamment. Pas de playoffs depuis l’arrivée de Phil Jackson, trois entraîneurs différents en trois ans et la mise en place d’un Big Three avec Derrick Rose, Joakim Noah et Carmelo Anthony, qui aujourd’hui en ferait rire plus d’un suite à la saison écoulée : accusation pour viol et blessure pour Derrick Rose, blessures et suspension pour Noah, volonté de départ pour Carmelo Anthony (ce dernier doit d’ailleurs rencontrer le staff new-yorkais dans la semaine pour discuter de son avenir). Dans ce marasme, le propriétaire a choisi de maintenir sa confiance en Phil Jackson en lui permettant d’honorer son contrat jusqu’à son terme, prévu en 2019.
Phil Jackson avait signé un contrat de cinq ans (pour 60 millions de dollars) en mars 2014, faisant de lui le président des New York Knicks jusqu’en 2019. Toutefois, ce dernier avait pris le soin d’y inscrire une clause pouvant le libérer au bout de trois ans, en 2017 donc, si un lock-out était décrété dans la ligue. Cette même clause s’appliquait du côté du propriétaire James Dolan mais ce dernier avait dès le mois de février confirmé qu’il ne mettrait pas fin au contrat de manière anticipée.
Avec un bilan de 31 victoires pour 51 défaites cette saison, les Knicks n’ont pas disputé les playoffs depuis 2013. Pire, depuis l’arrivée de Jackson, la franchise de la Big Apple n’a pas été capable de concéder moins de 50 défaites par saison, pour un bilan sur les trois dernières années de 80 victoires pour 166 revers. Beaucoup de pain sur planche cet été pour le Zen Master, donc, qui devra en outre décider du sort de Carmelo Anthony, et gérer un budget de 20 millions de dollars dans le salary cap pour attirer des free agents.