Paul George :''Ils nous ont préparés pour la guerre"

Les Clippers sont sortis vivants d'un match 7 étouffant. Une victoire qui leur permet d'être encore plus affûtés pour la suite de leur campagne.

Menés 2 à 0 d'entrée de jeu dans la série contre les Mavericks, les Clippers ont montré suffisamment de force de caractère pour arracher les deux matchs suivants à l'extérieur. Puis, dos au mur, après une troisième défaite à domicile, les Californiens ont forcé leur destin en remportant les deux dernières rencontres. Une série haletante et indécise de bout en bout, où les Clippers ont failli trébucher sur un Luka Doncic stratosphérique : 35,7 points, 7.9 rebonds et 10.3 assists. La décision s'est faite grâce à Kawhi Leonard, auteur de 73 points sur les deux derniers matchs décisifs. En conférence de presse, Paul George admet être revenu de l'enfer dans un duel, où toute l'équipe a pioché dans ses ultimes réserves. Une résilience face à l'adversité qui ne peut être que bénéfique pour leur campagne en playoffs :

 

Ils nous ont poussés au bout. Ils nous ont préparés pour la guerre. Nous avons joué contre une excellente équipe avec une superstar incroyable en la personne de Luka Doncic. Ils nous ont vraiment poussés au bout, ils nous ont mis au défi, mais nous sommes restés en place, bien accrochés et nous avons continué de jouer les uns pour les autres.

 

Cette qualification vient chasser les fantômes de la bulle d'Orlando. L'an dernier, les Clippers s'étaient faits sortir par les Nuggets après avoir mené 3 à 1. Une élimination cuisante qui a certainement servi de motivation cette saison. PG préfère ne pas revenir sur ce souvenir douloureux et évoque une toute autre campagne cette année :

 

Cette équipe nous a obligé à jouer tous les soirs, un match complet pendant 48 minutes. L'année dernière.... n'entrons même pas dans l'année dernière. Nous sommes dans une toute autre saison. Nous avons juste tenu bon, nous sommes restés ensemble, nous nous sommes battus et nous savions ce qu'il fallait faire pour gagner ce soir.