Paul George dans le viseur des arbitres
C'est le sentiment que Paul George a de la manière dont les arbitres le jugent et jugent ses adversaires directs.
Décidément, le match entre les Pacers et le Heat a laissé des traces, notamment depuis cette faute offensive de LeBron James sur Roy Hibbert.
On entend souvent les joueurs criaient après une action, après un contact et c'est notamment le cas pour Paul George qui se plaint que ses adversaires qui ont des contacts prononcés contre lui au moment de ses tirs, ne soient pas sanctionnés :
"Je pensais qu'ils avaient une bonne vision sur les jeux, jusqu'aux derniers d'entre eux. Je ne sais pas si nos shoots étaient propres (face aux Wizards vendredi dernier). Mais c'est tout simplement fou. Nous avons joué contre Miami mercredi soir, où lorsque tu touchais un mec, il allait direct sur la ligne des lancers-francs. Je ne dis pas que je suis dans le viseur des arbitres, mais c'est juste frustrant."
Vendredi soir face aux Wizards, Paul George s'est plaint à plusieurs reprises sur des fautes non sifflées, et sur des fautes qu'il a pu commettre, mais que le joueur nie. Mais par rapport à Miami, George a eu droit à six lancers-francs sur trois tentatives de shoot contestés. Mais il y a eu plusieurs actions où l'ailier des Pacers a été mal mené, notamment par Marcin Gortat qui l'a fortement touché avec son bras. Quelques minutes plus tard, l'Indy Star nous explique que l'ailier a tenté de rééditer son action sur le Polonais dans les mêmes conditions, et l'ailier a été furieux de ne pas entendre de coup de sifflet.
Y aurait-il un traitement de faveur selon ses adversaires ? Voilà bien des années que ce thème existe, et cela fait des années que l'on sait que l'arbitrage est influencé par les stars de la ligue, mais le politiquement correct interdit de révéler ce que tout le monde voit et sait. C'est aussi la raison qui a poussé les Sixers à faire apprendre à leur rookie Michael Carter-Williams l'ensemble des noms des arbitres de la NBA. Mais Frank Vogel espère pouvoir clamer son joueur :
"Il y a beaucoup de contacts près du cercle. Certaines fois, c'est acceptable, mais parfois il y a fautes. Il doit travailler sur son shoot, pour qu'il puisse avoir la meilleure finition possible dans ce genre de situation. Les Big Men font comme Roy Hibbert lors de ses derniers playoffs. Ils y gagnent à ne pas commettre de fautes. Donc juste sauter sur les intérieurs ne vous garantit pas d'avoir des lancers-francs. Vous vous devez d'être certain que ce que vous allez faire près du cercle soit bon."
Un débat interminable sur l'objectivité des arbitres et leur professionnalisme. Rappelons que pour la plupart des hommes en gris, un marcher c'est à partir de quatre pas et encore ...