Nick Young met une pièce sur les Lakers en playoffs
Malgré leur défaite ce dimanche à Minnesota, les Lakers présentent un bilan positif (6v-5d). De quoi, nourrir de nouvelles ambitions pour le showman Nick Young.
Moribonds depuis plusieurs saisons, les Californiens relèvent la tête en ce début d'exercice. La jeune garde de Los Angeles, menée par D'Angelo Russell, Jordan Clarkson et Julius Randle, donne enfin des motifs de satisfaction. Libéré du coach oppresseur de rookies, Byron Scott, le trio donne la plein mesure de son talent. L'arrivée salvatrice de Luke Walton sur le banc des Lakers y est pour beaucoup. L'ancien assistant de Steve Kerr a même réussi à relancer des joueurs en perdition, Nick Young en tête. Titularisé par Walton, l'arrière produit son meilleur basket depuis des lustres et endosse avec plaisir le rôle d'outsider à l'Ouest.
Nous pensons que nous pouvons faire les playoffs, bien sûr. A condition que nous continuions à jouer comme nous le faisons. Beaucoup de gens ne nous respectent pas. Laissez nous voler sous les radars et, à la fin, vous verrez des bons résultats.
Le chemin est encore très long pour atteindre un tel objectif, et la relative inexpérience des jeunes Lakers risque de coûter quelques matchs aux Californiens. Il n'empêche, Los Angeles avait dû attendre le 30 décembre l'an passé pour atteindre les 6 victoires. Sous la baguette de Walton, les Lakers possèdent le 11ème Offensive Rating (106.6 points marqués sur 100 possessions) et le 15ème Defensive Rating (103.5 points encaissés). A titre de comparaison, l'équipe pointait à la 29ème et 30ème place, la saison dernière sous l'ère Byron Scott. Sur le plan individuel, Nick Young est transformé, l'heure de la résurrection pour Swaggy-P.
C'est définitivement l'année de la rédemption. C'est vraiment ce pour quoi je travaille dur. Je crois de nouveau en moi-même, j'ai confiance en mes talents. Il n'y a plus que certaines situations qui me font revenir en arrière.
Les chiffres sur 10 rencontres ne peuvent que donner du crédit aux déclarations de Young. L'arrière a doublé sa moyenne de points (14.7 points contre 7.3 en 2016). Empêtré dans ses problèmes extra-conjugaux et sa relation avec D'Angelo Russell l'an passé, le shooteur a tourné la page, bien remis en selle par son nouveau coach. Si sa sélection de tirs était plus que critiquable par le passé, ses pourcentages cette année sont de loin les meilleurs de sa carrière : 47,6% aux tirs dont 40,3% derrière l'arc et un 100% aux LF (22/22). Preuve que la confiance est, bel et bien revenue dans le camp des Californiens.