New York va accélérer le développement de Frank Ntilikina
Après le All Star Break, les Knicks devraient limiter le temps de jeu de Jarrett Jack. Une bonne nouvelle pour Frank Ntilikina et consorts.
Avec la blessure au long cours de leur pièce maîtresse, Kristaps Porzingis, difficile d'imaginer les Knicks recoller à la course aux playoffs. Les new-yorkais vont profiter de la seconde partie de saison pour développer leurs jeunes, notamment sur le poste un. Titularisé à 56 reprises, Jarrett Jack va progressivement être mis sur pause par le coaching staff new-yorkais. Le vétéran de 34 ans s’adjuge encore la part du lion au niveau du temps de jeu avec 26 minutes en moyenne, tandis que le rookie Frank Ntilikina se contente de 20 minutes. Après la dernière défaite mercredi contre les Wizards, Jeff Hornacek a déclaré au journaliste Stefan Bondy du New York Daily News que les rotations à la mène allaient être revues. Le coach des Knicks veut profiter du All Star Break pour mettre des choses en place durant les entraînements et accélérer le développement de ses jeunes :
Ce sont probablement trois jeunes gars qui joueront plus – Frank, Emmanuel et Trey – et nous allons faire glisser un d’entre eux sur le poste d'arrière, que ce soit Trey et Emmanuel ou une autre combinaison de ces gars. Emmanuel et Frank, c’est bien aussi. Nous ne voulons pas que Frank soit toujours sans le ballon. Nous voulons qu’il joue souvent avec la balle dans les mains, il faut qu’il garde le goût pour le poste de meneur.
Sans son rookie wall du mois de janvier, le tricolore Frank Ntilikina aurait sans doute déjà endossé le rôle de titulaire. A 19 ans seulement, son parcours est difficile dans une franchise qui a alterné les hauts et les bas. La fin de saison sera plus tranquille à Big Apple et Frank aura beaucoup moins de pression sur ses jeunes épaules. Dans son article Stefan Bondy rappelle que Ntilikina est le meneur choisi le plus haut dans la draft par New York depuis 40 ans et un certain Micheal Ray Richardson… pas évident d’assumer aussi jeune un tel statut. Sur ces neuf dernières saisons, les Knicks ont fait défiler pas moins de sept joueurs différents sur le poste de meneur starter. Une instabilité chronique que le Français est censé corriger dans le futur. A lui de profiter de la reconstruction à New York pour s’imposer sur le long terme.