Mike Conley joue la sécurité financière

Sans réelle surprise, le meneur du Jazz ne va pas activer son option pour tester le marché des agents libres.


Parmi les joueurs disposant d'une player option, Mike Conley était l'un de ceux qui proposait le moins de suspense. Avec un magot de 34,5 millions sur la table, le meneur du Jazz ne va pas prendre le risque de tester le marché. Une nouvelle relayée par le journaliste Chris Haynes de Yahoo Sports. En 2016 dans une free agency complètement débridée financièrement avec l'augmentation des droits TV, Mike Conley avait signé un contrat de 152,6 millions sur 5 ans, faisant de lui le joueur le mieux payé de la Ligue pendant quelques mois. Depuis, d'autres All Stars ont signé des deals encore plus juteux. Mais, avec la crise sanitaire, la prudence est de mise lors de cette intersaison. Conley rempile donc une année de plus à Salt Lake City et sera unrestricted free agent en 2021.

 

Membre éminent du Grit and Grind version Memphis, Conley a passé 12 saisons sous l'uniforme des Grizzlies avant d'être tradé la saison dernière chez le Jazz. Un échange qui a vu Jae Crowder, Kyle Korver, Grayson Allen et des tours de draft passer dans l'autre sens. En remplacement de Ricky Rubio, Conley devait permettre à Utah de franchir un palier. Mais, son adaptation aux nouveaux systèmes n'a pas été facile. Conley ne shootait qu'à 36,5% fin décembre. Petit à petit, l'ex Grizzly a redressé la barre (14.4 à 40,9% aux tirs en fin de saison) et a même eu le shoot de la victoire en main lors du premier tour des playoffs contre Denver. Son retour avec Utah en saison 2 limite la flexibilité financière de la franchise. Avec 117 millions de salaires garantis pour 2020-21, le Jazz est déjà au dessus du salary cap et se rapproche de la luxury tax (132,6 millions). La priorité des Mormons selon le dirigeant Dennis Lindsey sera de prolonger le joker offensif, Jordan Clarkson.