Miami dispose de tristes Celtics, Derrick Rose régale face à L.A

Huit rencontres étaient programmées cette nuit en NBA. Voici le résumé de la nuit par Inside Basket.

Dernière ligne droite de la saison régulière. Le suspense est à son comble et à tous les niveaux dans les deux conférences, que ce soit dans la lutte pour le podium ou pour le play-in.

 

 

Boston face à Miami. Les Celtics face au finaliste NBA de la saison précédente. Un match capital pour les deux formations dans la lutte pour éviter le play-in. Pourtant, cette affiche qui avait tout pour plaire sur le papier a été à sens unique en faveur du Heat de Miami. Dès le début du match, les joueurs de Brad Stevens ne sont pas dedans. L'écart grimpe rapidement pour atteindre les +13 en faveur des floridiens après les douze premières minutes. Les joueurs de Miami ne s'arrêtent pas en si bon chemin et profitent des largesses défensives de Boston ainsi que des mauvais choix offensifs pour s'envoler de manière spectaculaire au tableau d'affichage. Avec un Jimmy Butler relativement discret (4 points à la pause), Miami mène pourtant de 26 points : 79 à 53. Histoire de bien mettre les choses en perspective, la prestation des Celtics en première période est tout simplement la pire prestation de l'histoire de Boston au TD Garden. Au retour des vestiaires, Evan Fournier, auteur d'un très bon match, se démène et remet son équipe sur le droit chemin. Lentement mais sûrement, Boston semble fournir plus d'efforts et d'implication sur chaque action et revient peu à peu au contact. Avant d'entamer le dernier quart-temps, les Celtics ne pointent plus qu'à 21 longueurs de Miami : 105 à 84. Le début de la dernière période est clairement à l'avantage de Boston et à neuf minutes de la fin, l'écart n'est plus que de 11 points à la faveur des finalistes NBA. Mieux encore, les Celtics se rapprochent à deux possessions à un peu plus de trois minutes : 108 à 102. Malheureusement pour les lutins, les patrons du Heat vont assurer en fin de match. La révolte initiée par Evan Fournier est arrivée trop tardivement et Boston finit par s'incliner de six points (130 - 124) et sur un score qui n'est absolument pas révélateur de la physionomie de la rencontre.

 

Evan Fournier a parfaitement pallié l'absence de Jaylen Brown. Auteur de 30 points à 7/11 à trois points, le français a été le meilleur joueur de Boston cette nuit. Jayson Tatum finit lui avec 29 points, 6 passes et 5 rebonds. Derrière, les 18 points de Kemba Walker et les 16 points de Marcus Smart ne servent à rien. Pire encore, cette défaite de Boston ressemble à une faute professionnelle. Dans une fin de saison aussi cruciale, dans une course aux playoffs si tendue, la préparation et l'implication dans ce match n'ont pas été au niveau. Les Celtics pourront s'en mordrent les doigts car avec ce revers, ils devront à 99% passer par le play-in. Côté Heat, Jimmy Butler réalise une grosse deuxième période et finit avec 26 points, 11 passes et 8 rebonds. 20 points pour Bam Adebayo et 22 points pour Duncan Robinson, excellent derrière l'arc (6/10). Enfin Kendrick Nunn (12), Tyler Herro (12) et Trevor Ariza (19) ont répondu présent.

 

 

Autre rencontre importante pour une franchise de l'Est cette nuit ? Celle qui opposait les Knicks de New York aux Clippers de L.A. Avant dernier match du road-trip pour les new yorkais et après avoir pris une valise contre Phoenix et Denver, on ne donnait pas cher de la peau des ouailles de Tom Thibodeau. Pourtant c'est totalement décomplexés que les Knicks sont venus s'imposer au Staples Center. Alors qu'ils ont connu un départ catastrophique (menés 10 à 0 après 3 minutes de jeu), ils n'ont jamais paniqué et sont tranquillement revenus. Derrière à l'issue des douze premières minutes, c'est en tête qu'ils sont rentrés aux vestiaires : 56 - 54. La différence s'est faite dans la moitié du troisième quart-temps. A partir de là, New York a mis la main sur le match et ne l'a plus jamais lâché. La défense de New York a été au rendez-vous et a étouffé les scoreurs de L.A comme Kawhi Leonard ou Paul George. Le dernier quart-temps est bien maîtrisé et New York s'impose finalement 106 à 100, de bon augure avant de défier l'autre équipe de L.A, les Lakers.

 

La performance des Knicks est encore plus impressionante quand on sait que Julius Randle est passé complètement à côté de son match en attaque. Si le All-Star a terminé en trombe dans le dernier quart, il n'aura pourtant été d'aucune aide lors des trois premières périodes. Le collectif de New York a été très bon et sublimé par la performance d'un homme : Derrick Rose. Le MVP 2011 a éclaboussé la rencontre de son talent, alternant entre les drives, les floaters, les tirs à mi-distance et à longue distance. Sans jamais forcer, Rose a livré une performance énorme et en a profité pour égaler sa meilleure marque cette saison. Il termine avec 25 points à 11/17 aux tirs, 8 passes et 6 rebonds. Maladroit en attaque avec un 7/19 aux tirs (il avait commencé la rencontre avec un 3/13...), Julius Randle termine finalement avec un joli double-double : 14 points, 14 rebonds et 5 passes. Reggie Bullock auteur de 24 points a été très bon tandis que RJ Barrett a impressionné aussi bien en attaque avec ses 18 points et 7 rebonds qu'en défense sur Paul George ou Kawhi Leonard. Les deux All-Stars des Clippers ont été bien muselé dans ce match. Le premier terminant avec 18 points à 8/20 aux tirs tandis que le second finit lui avec 29 points à 9/29 aux tirs... Nicolas Batum a été actif avec ses 13 points, 3 rebonds, 3 passes et 1 interception mais en vain.. Les Clippers laissent la possibilité aux Nuggets de revenir à leur hauteur dès leur prochain match.

 

 

Rencontre alléchante sur le papier entre deux formations prometteuses, Charlotte accueillait New Orleans avec pour objectif sécuriser la 8ème place en vue du play-in. De l'autre côté, ce match est un peu celui de la dernière chance pour les Pelicans. Malgré de nombreux absents dans les deux équipes : Brandon Ingram, Zion Williamson, Josh Hart et Steven Adams pour les Pelicans - Devonte' Graham, Gordon Hayward, Cody Martin et Miles Bridges pour les Hornets, les deux formations ont livré une belle bataille. Menés durant une bonne partie de la rencontre, les joueurs de Stan Van Gundy ont réussi à inverser la tendance en fin de match en profitant de la panne en attaque des Hornets. Ils s'imposent finalement 112 à 110 grâce à une belle prestation collective (six joueurs à plus de 10 points).

 

En l'absence des deux leaders offensifs de l'équipe (Zion Williamson out pour la saison à cause de sa fracture et Brandon Ingram out à cause de sa cheville), Eric Bledsoe a parfaitement pris le leadership. Avec 24 points, 11 passes, 4 rebonds et 2 interceptions, l'ancien joueur de Milwaukee a emmené son équipe vers un succès primordial. 17 points pour James Johnson, 18 pour Jaxson Hayes. Lonzo Ball a été un maladroit avec seulement 12 points à 4/14 aux tirs. En face, LaMelo son frère, a été l'un des deux meilleurs joueurs de Charlotte. Avec 22 points et 5 passes, il a tout tenté pour seconder Terry Rozier. L'ancien joueur de Boston a réalisé un carton offensif dont il a le secret en terminant avec 43 points, à 16/26 aux tirs dont un joli 7/11 à trois points. Avec ce succès, New Orleans revient à une victoire de San Antonio, 10ème tandis que Charlotte manque l'occasion de creuser l'écart avec Washington, 9ème.

 

 

Miami 130 Boston 124

New York 106 LA 100

New Orleans 112 Charlotte 110

Dallas 124 Cleveland 97

Minnesota 128 Orlando 96

Chicago 108 Detroit 96

Phoenix 110 LA Lakers 12

Oklahoma City 98 Sacramento 126

 

 

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