Markieff Morris: ''Les Celtics n'ont jamais été meilleurs que nous''
Le joueur des Wizards ne mâche jamais ses mots et en rajoute une couche sur la rivalité avec Boston.
La plupart des franchises faisaient leur rentrée ce lundi avec le traditionnel Media Day. L'occasion pour les journalistes de se confronter aux nouvelles têtes arrivées dans l'été et pour les joueurs de commenter leurs progrès aux tirs ou en défense. Un rendez-vous où la langue de bois et les bonnes résolutions sont bien sûr de mises... mais pas pour tout le monde. Au lieu de servir les slogans habituels aux reporters présents, Markieff Morris a sorti d'emblée la kalachnikov et remis de l'huile sur le feu entre les Wizards et les Celtics :
Je pense que nous sommes l'équipe numéro un. Les Raptors vont se chercher un petit peu, ils ont changé DeMar DeRozan. En dehors de cela, Boston n'a jamais été meilleur que nous. Dans les vestiaires, nous ne pensons pas qu'ils nous étaient supérieurs l'an dernier. Mais, nous devons juste jouer avec nos pleines capacités.
Pour rappel, la saison 2016-2017 avait offert un duel très équilibré entre les deux équipes en demi-finale de conférence. Au terme d'un Game 7 épique, les C's étaient sortis vainqueurs, malgré les nombreuses provocations des Wizards. L'an dernier, Boston occupait le spot numéro deux à l'Est avec 12 victoires de plus que les joueurs de la capitale, qualifiés à la huitième place... Pas photo ! Sauf qu'en saison régulière, Washington a quand même battu Boston à trois reprises et Markieff Morris espère bien rééditer ces performances. Le vestiaire des Wizards aussi talentueux qu'il soit reste une poudrière. Entre John Wall, Bradley Beal, Kelly Oubre, Dwight Howard et Morris, Washington regorge de joueurs au caractère bien trempé qui vont devoir vivre ensemble pour ne pas imploser. Les déclarations tapageuses c'est bien, mais l'essentiel est de les assumer sur le parquet. Invité à répondre à son frère jumeau lors du Media Day des Celtics, Marcus Morris a préféré ne pas en rajouter :
Aucun commentaire. Si ce n'était pas mon frère, bien sûr, que j'aurais une réaction. Mais, si c'est comme cela qu'il ressent les choses, je ne fais aucun commentaire.