Mark Jackson et les Warriors sont sous pression

Dans le dernier wagon des playoffs, les Warriors sont sous pression à la médiatique et sportive et notamment son coach Mark Jackson.

Même si les Warriors ont un match de plus dans leur bilan par rapport à la saison passée (31 victoires et 22 défaites), Golden State évolue dans une conférence très relevée où ils ne sont que huitièmes.

 

Mais cette année, Mark Jackson ressent une plus grande pression sportive et médiatique, résultat de son très bon parcours la saison passée, notamment en éliminant au premier tour Denver, et en causant beaucoup de soucis aux Spurs, les futurs finalistes 2013. Jackson explique son état d'esprit à Paradise Post :

"Il y a eu de la pression tout au long de ma vie. Il y a la pression lorsque vous entraînez une équipe. Il y a la pression quand vous essayez de devenir joueur professionnel. Il y a la pression de devenir un bon mari, quand vous devenez père. Il y a aussi de la pression quand vous êtes pasteur. Ce n'est pas si nouveau pour mes joueurs. Je pense que ce qu'il y a de nouveau pour eux, c'est la soudaineté des attentes autour d'eux. La barre est plus haute cette année. C'est un cheminement que nous devons comprendre et assimiler, et je pense que nous sommes en mesure d'y arriver."

 

"J'aime ce que nous sommes, et j'aime le fait que l'adversité nous aide à grandir, à gagner en maturité, pour que nous restions soudés et pour mieux aborder la deuxième moitié de saison."

Néanmoins, malgré un bilan très positif, les Warriors traînent avec eux un problème qui n'a pas encore trouvé sa réponse. En effet, le banc des Warriors est parmi les moins prolifiques de la ligue avec 24,1pts (à 39%), avant-dernier devant Portland, et loin derrière le banc de New Orleans (34,3pts à 44%). Cette chute soudaine est principalement due aux départs de Jarrett Jack et Carl Landry, qui ont quitté le navire et qui sombrent dans leurs nouvelles équipes.

 

Ensuite, il y a le manque de profondeur de la raquette. Outre David Lee et Andrew Bogut, le jeu intérieur est assez vide. Si les Warriors ont un des meilleurs rendements au rebond, ils le doivent principalement à son monstre intérieur à deux têtes dont ils sont trop dépendants et qui captent 20,5rbds sur les 46 de Golden State. Enfin, si les Warriors provoquent beaucoup de LFs, c'est aussi une des équipes les moins stables sur la ligne de tir, un danger pour les playoffs.

 

Les espoirs sont grands pour les Warriors qui visent une deuxième qualification de rang pour les playoffs, et un meilleur bilan que celui de 47-35, obtenu l'année dernière. Espérons que les coéquipiers de Stephen Curry ne craqueront pas et soient surtout en pleine santé à la fin des 82 matchs, car vu le niveau de l'Ouest, un banc sans profondeur et des cadres diminués ne pardonneront pas.