Mark Cuban tacle encore les Rockets
Mark Cuban s'exprime beaucoup ces derniers temps, mais il n'oublie jamais de raviver les tensions dans le Texas et notamment envers les Rockets.
Les Rockets et les Mavericks ne s'aiment pas et se le rendent bien. Dernièrement, Houston a tenté de recruter Dirk Nowitzki, l'éternel Maverick.
L'Allemand a bien ri de la situation et de cette rumeur qu'il trouvait complétement impossible. Fidèle aux Mavs, c'est tout naturellement qu'il n'a jamais voulu rejoindre l'ennemi de Houston, qui de leurs côtés ont laissé partir Chandler Parsons à Dallas. Cet été aussi, les deux franchises texanes ont aussi tenté de recruter Carmelo Anthony. Si les Rockets sont parvenus à retenir Melo plus de six heures, le Knick n'est pas resté très longtemps chez les Mavs qui avaient complété leur roster. Mark Cuban revient sur ces derniers événements :
"J'étais comme "On se moque de moi ?" On a demandé si nous allions transférer Dirk. Au début, je pensais que c'était des moqueries, mais maintenant que j'en sais un peu plus sur Daryl Morey, je ne pense pas que cela a été fait avec du recul. Ce n'est pas son style. Cela en dit long sur leur approche plus qu'autre chose. Ils ont juste une approche et une compréhension différentes par rapport à ce que nous faisons pour créer l'alchimie. Certains, ce n'est pas uniquement le cas des Rockets, mettent des talents ensemble et ils faisaient tout pour eux. Quand Carmelo nous a rendu visite, il n'avait aucune chance que nous mettions son maillot avec le numéro d'un autre, et que nous mettions ce maillot devant l'arène. Ce n'est pas notre style."
Cette anecdote fait une référence directe avec le très grand maillot de Carmelo Anthony devant le Toyota Center, aux couleurs des Rockets, mais avec le numéro de Jeremy Lin, encore dans les rangs de Kevin McHale. Ce petit geste marketing n'a pas pour autant convaincu Melo de qitter Big Apple.
Il faut dire que les Rockets ont beaucoup perdu cette saison. En un été, Le General Manager des Rockets, Daryl Morey, a éjecté Lin et Omer Asik, deux grosses signatures en 2012, et laissé Parsons partir chez l'ennemi. Les contreparties sont très maigres et seuls Dwight Howard et James Harden tiennent la baraque.
Cuban voulait booter les fesses des Rockets et de Morey, pour le moment c'est un sans-faute. De quoi enflammer les rencontres entre les deux franchises.