Marcus Smart promet de ne pas perdre son sang-froid
Les Celtics ont drafté le jeune Marcus Smart, le meilleur élément d'Oklahoma State, mais aussi un joueur qui s'est fait remarqué pour s'en être pris pour un supporter.
Même s'il Marcus Smart est très gourmand en termes de tirs durant la Summer League qui se déroule actuellement, l'ancien meneur d'Oklahoma State de distingue par sa défense.
Meneur plutôt complet, mais qui a toutefois besoin de canaliser son tir et de gagner en défense notamment sur les sorties d'écran et sur la défense derrière l'arc, Smart a convaincu les Celtics de le choisir en 6e position lors de la dernière. Un des gros points d'interrogation concernait son attitude, car Smart a eu droit à trois matchs de suspension suite à une altercation avec un supporter qui l'avait insulté avec des termes racistes. Le fan, habitué de ce genre de comportement et de propos obscènes, n'a écopé ni d'amende, ni d'interdiction de stade.
Conscient qu'il traîne désormais avec lui une image d'un joueur très sanguin, le Bostonien a promis que ce genre de débordement n'arrivera plus comme le rapporter CSN New England :
"Le seul incident qu'il y a eu à Oklahoma State, il s'est passé voilà tout. Tout le monde perd son sang-froid à un moment et ce fut le cas pour moi. Vous devez savoir simplement qui vous êtes. Vous ne devez plus y penser, et passez à autre chose. Vous devez tout faire pour garder votre esprit à l'abri de tout ça."
"Je m'attends bien sûr à la provocation sur les terrains NBA (trash-talking). C'est drôle de voir les autres joueurs essayer de m'énerver. C'est une chose qui a lieu et c'est terminé. Je m'attends à ce genre d'attitude, mais je m'y suis préparé et j'ai appris de mes erreurs."
S'il explique qu'il n'y a qu'un seul débordement, Smart oublie ses nombreuses altercations avec les joueurs adverses et même avec certains de ses coéquipiers.
DeMarcus Cousins aussi avait promis de se calmer une fois qu'il allait jouer en NBA. Au final, il a été le joueur le plus sifflé au cours de la saison 2010-2011 avec 332 fautes. Brad Stevens peut-il contenir son rookie ?