MAMBA FOR LIFE
Les décès de Kobe et Gigi Bryant ont laissé tous les fans de basket orphelins. La rédaction d’Inside Basket étant composée de passionnés avant toute chose, chaque membre a tenu à exprimer un mot, une émotion ou un souvenir du Black Mamba. Un hommage collégial pour une peine commune.
Quand la nouvelle est tombée dimanche soir, la première réaction à la rédaction a été de ne pas y croire. Pas possible, pas le Mamba, pas Kobe ! Pourtant, rapidement lorsque différentes sources ont confirmé l’information, il a fallu se faire une raison. Entre fans issus de différentes générations, la douleur et l’incompréhension ont rythmé une bonne partie de la soirée. Difficile de mettre des mots sur un tel concentré d’émotions et de souvenirs, difficile d’écrire ce lundi sur la NBA, sans avoir une grosse piqûre au cœur. Nous aurions pu publier les réactions postées à travers le monde, il y en a tant eu, de Kareem Abdul-Jabbar à Magic Johnson en passant par le Shaq. Nous les avons lu, entendu, bien sûr, mais nous avons préféré éditer nos propres sentiments. Pour que chacun puisse dire adieu à Kobe, parce que chacun a un rapport différent avec le Black Mamba.
Mathieu Clédière
Cela va au delà du sport. Kobe Bryant était et restera un modèle de réussite dans le basket-ball et il était parti pour devenir un homme d'affaires respecté. Il emporte huit autres personnes dont sa petite fille de 13 ans dans ce terrible drame. Certains le trouvaient arrogant, le Black Mamba était juste exceptionnel, droit et fidèle à sa conviction. Un showman sur le parquet, une faculté à se dépasser, un modèle de réussite, un gagnant de la trempe de Michael Jordan. RIP Kobe ! Toutes nos pensées vont aux familles, à Vanessa et à ses filles.
Sébastien Hervé
Kobe aura passé 20 de ses 41 années en NBA. Je ne pense pas pouvoir dire quelque chose qui n’a pas déjà été dit sur sa splendide carrière de joueur donc je veux vous partager ce qu’il faisait depuis sa retraite et qui touchait le basket féminin, ce qui me tient très à cœur. Kobe était devenu depuis deux saisons un véritable ambassadeur de la WNBA et du basket féminin en général. On le voyait souvent sur les bords des terrains avec sa fille Gianna, elle aussi tragiquement décédée dans l’accident à l’âge de 13 ans. Gigi, beaucoup la prédestinaient à un très grand avenir avec un surnom déjà tout trouvé : Mambacita. Kobe croyait dur comme fer qu’elle allait reprendre le flambeau de la dynastie Bryant et par amour pour sa fille, combinée à celle pour le jeu, il n’a pas cessé de s’afficher aux abords des terrains WNBA avec elle pour lui donner des conseils à longueur de match. Car il avait très bien compris que la WNBA avait elle aussi son lot de stars et de subtilités qui lui sont propres. Il a fait comprendre à sa fille, et à des milliers d’autres petites filles dans le monde, qu’avoir comme modèle une Maya Moore ou une Diana Taurasi ne pouvait être que bénéfique pour l’évolution du jeu. Lui et sa fille étaient la lumière qui allaient permettre à la WNBA de cesser de vivre dans l’ombre immense de la NBA. Pour ceci et pour les milliers de souvenirs dont je n’ai pas parlé, merci Kobe et Gigi. Mes pensées vont à tous les proches touchés par cet évènement, dont les familles Bryant, Altobelli, Mauser, Chester et Zobayan.
Gianni Canonica
Ce dernier match, tellement représentatif de l’immense carrière de Kobe Bryant.
Je l’ai maudit d’abord, quand il a commencé à croquer dans tous les sens, et que je me suis dit que j’allais veiller jusqu’à 5h du mat’ pour voir une caricature du Black Mamba. Pas longtemps honnêtement, la nostalgie de voir la légende une dernière fois dans un match officiel étant le sentiment qui m’animait réellement ce soir la. Puis j’étais content quand j’ai vu les chiffres augmenter au fur et à mesure du match. Son nombre de point, son nombre de shoot forcément, son nombre de minute aussi, le bougre s’étant reposé seulement 6 minutes dans le deuxième quart. Même si le match semblait déjà plié, ces jeunes Lakers étant trop tendre face à de jeunes mormonts pleins de promesse, j’étais heureux de voir Kobe prendre son pied une dernière fois. Puis le quatrième quart est arrivé, pas fameux encore au début, et je songeais en voyant le numéro 24 la respiration difficile qu’il aurait meilleur compte de prendre quelques minutes de repos pour s’offrir un dernier baroud d’honneur dans les meilleures dispositions. Mais non, il continue à shooter encore et encore... Un peu plus de 2 min, Kobe est pas loin des 50 points, et les Lakers 10 points derrière. Pas grave on s’en fout, on célèbre déjà dans les gradins l’icône qui commence elle à avoir sérieusement le capot qui fume. On attends le prochain temps mort pour l’ovationner une bonne fois pour toute... Mais non, Kobe a les fils qui se touchent, s’enferme dans sa zone, et enchaîne les tirs clutch pendant que ses coéquipiers s’arrachent en défense. 58 points, les Lakers passent devant, les fans pètent un plomb, mes voisins me haïssent. Dernière occasion d’égaliser pour Utah, manqué. On donne le ballon au futur retraité, qui bénéficiera de deux lancers. 60 points. Un final hollywoodien, une ambiance de folie, un Kobe sur une autre planète, tous les amoureux du basket en transe. Pour conclure, beaucoup de shoot, un pourcentage douteux, mais une persévérance à toute épreuve pour nous offrir la plus belle sortie possible. La Mamba Mentality résumée en un match. C’était son dernier match. C’est Kobe Bryant.
Florimond Binet
Je ne suis pas d’un naturel très émotif, mais hier soir quand j’ai lu un tweet du site TMZ vers 21h00 j’ai d’abord cru à un gros fake avant de réaliser qu’il s’agissait bien d’un drame. Petit à petit, la rumeur s’est propagée et s’est rapidement transformée en information reprise par les médias américains et un peu plus tard par les médias français. J’étais comme piqué au vif car Kobe Bryant fut pour ma part la première figure du basket avec laquelle je me suis familiarisée et assurément le joueur que j’adorais le plus voir jouer en NBA. Sa disparition et celle de sa fille également m’ont vraiment attristé. Le monde du basket et du sport, vient de perdre l’une de ses personnalités les plus emblématiques de son histoire, un mec engagé qui s’est toujours défoncé comme un lion sur un terrain et en dehors.
Mis à part ses titres et récompenses individuelles, mes souvenirs les plus marquants avec ce joueur furent incontestablement ses fins de matchs clutch lorsqu’il offrait la victoire aux Lakers sur des tirs assassins comme face à Phoenix. Certains le voyaient comme un croqueur ou une version béta de Michael Jordan mais pour ma part c’était un athlète hors-pair avec un instinct de tueur et une mentalité unique en son genre, la Mamba Mentality. Le plus grand à mes yeux.
Julien Dubois
Kobe n'était pas simplement un grand joueur de basket, c'était une icône du basket... Une icône du sport dans sa globalité. Pour tout ce que tu as apporté, merci à toi Kobe. Repose en paix, toi, ta fille et tous les passagers présents lors de tragique accident.
Sylvain Hermer
Chaque fan de sport se souviendra de ce qu’il faisait ce dimanche 26 janvier 2020. Pour ma part, cela avait bien commencé avec un match de Jeep Elite partagé avec Seb de la rédaction. Des échanges passionnés, histoire de bien finir le week-end sur une note de basket. Mais, quelques heures plus tard tout vole en éclats. Des notifications en pagaille sur mon mobile, des SMS d’amis et de la famille, je comprends petit à petit que la news à laquelle je refusais de croire est bien réelle. S’en suivent de longues heures à scroller les réseaux sociaux pour lire des témoignages avec en tête une foule de souvenirs de Kobe. Depuis la mort d’Ayrton Senna, je ne crois pas avoir été autant choqué par le décès d’un sportif. J’appartiens à la génération qui a découvert la NBA avec Jordan. Kobe pour moi, c’est mon conscrit, la star qui a gravi les échelons pendant que j’avançais dans ma vie d’adulte. J’ai moins un regard de fan pour Kobe que pour d’autres icones des 90’s et pourtant sa disparition me touche plus profondément. Du fait de son âge, de sa retraite toute récente, c’est comme si son empreinte dans la Ligue était encore fraîche, comme si je perdais un point de repère dans ce sport que je chéris tant. Le pire à avaler dans ce drame, c’est la présence de sa fille à ses côtés lors de l’accident. En tant que parent c’est quelque chose qui ronge de l’intérieur. Comme Kobe, j’ai la chance de voir mon enfant pratiquer mon sport favori. A chaque fois ce sont des moments à part avec des liens privilégiés qui se forment. Je ne doute pas un seul instant que le Mamba devait être fier de Gigi. Les conseils, les practices, les anecdotes racontées rythmaient certainement leur quotidien. Pauvre petit ange parti trop vite avant d’avoir pu réaliser ses rêves. Mes pensées vont à ses sœurs et sa mère bien sûr ainsi qu’à tous les fans de basket.
Max Le Liard
Hier, c'est un immense morceau de mon monde qui s'est écroulé. Kobe Bryant, mon héros, s'en est allé. Depuis l'âge de mes 7 ans, j'en ai aujourd'hui 27, je joue au basket. J'ai découvert ce sport grâce à Kobe Bryant. J'ai appris à aimer ce sport, à le chérir grâce à mon héros. Je me suis mis à aimer la NBA, et tout particulièrement les Lakers. De par ses convictions, son aura, j'ai pu me construire en tant que sportif mais aussi en tant qu'homme. Alors quand j'ai appris la terrible nouvelle hier soir, j'étais dévasté. J'ai pleuré toutes les larmes de mon corps. J'avais un trou béant à la place du coeur, une terrible sensation de vide. Et j'ai repensé à beaucoup de choses. Le fait de ne pas avoir pu voir mon idole jouer de son vivant par exemple. Ou encore le fait que je sois devenu journaliste de sports dans l'espoir secrètement de pouvoir le rencontrer au détour d'une compétition, d'un évènement et de pouvoir m'approcher de lui, de lui adresser la parole ou rien que lui serrer la main. Mais aujourd'hui, mon rêve a disparu en même temps que mon héros. La vie est injuste mais la meilleure façon de lui rendre hommage, à lui ainsi qu'à sa fille Gianna, c'est de ne pas l'oublier. De ne pas les oublier. De chérir tous les souvenirs qui leur sont liés. Continuez de rêver, de croire, d'échouer et de recommencer encore et encore. Continuez de jouer, d'aimer, de vivre tout simplement. Continuez avec cette Mamba Mentality qui lui était si chère.
Simon Weisse
Difficile de décrire ce que sont les émotions qui traversent mes pensées ces dernières 24 heures... Tristesse ? Bien évidemment. Incompréhension ? Tout autant... Car c'était inattendu et qu'on se demande toujours pourquoi... Mais la dernière, et le plus personnelle, est regret... Car Kobe est un monstre, une légende de notre sport. Quelqu'un qui a tellement apporté à notre sport, quelqu'un qui a porté une franchise mythique pendant 20 ans sur des épaules tellement résistantes vu la pression. Mais surtout regret car j'ai une partie de moi qui a l'impression de n'avoir jamais profité à fond de ce qu'il était, que ce soit sportif ou être humain. Monstre de travail, Kobe nous laissera des moments légendaires, des trophées de dingue, des saisons mythiques de scoreur fou et des hauts et des bas qui en faisaient un personnage si fort de notre grande ligue aimée. Plus encore, il laissera une manière de penser, une manière de vivre et d'aller chercher ce qu'on souhaite le plus en donnant le maximum et sans jamais lâcher. Une manière de penser retranscriptible dans notre vie de tous les jours et qui restera pour l'éternité.... Kobe n'était pas seulement un grand. C'était une légende. Et comme il le disait si bien: Heroes come and go, but legends are forever.
Wilhem Lelandais
Handballeur de formation, je me suis mis au basket et à la NBA sur le tard. Kobe avait déjà remporté ses cinq titres. Kobe avait déjà été MVP. Kobe avait déjà réussi une saison à 35 pions de moyenne. Kobe était sur la pente descendante. Kobe était en pré-rétraite. C'est en tout cas ce que je pensais. Pendant ces années, je l'ai pris pour acquis. Il était là, il mettait ses 20 points par match. Avec des pourcentages parfois horribles, mais toujours avec élégance, une vista, des tirs à mi-distance... Tout ce qui me fait aimer le basket. Et puis quand il a pris sa retraite, je me disais que ce n'était pas vraiment fini, qu'il allait imiter Michael Jordan là encore, avec une dernière saison. Un dernier baroud d'honneur. Sans me rendre compte que ces 60 points contre le Jazz étaient déjà incroyables. Sans me rendre compte qu'il avait déjà tout donné. Ses genoux, son talon, son épaule, sa vie de famille... À force de ne plus le voir dans les boxscores tous les matins, de ne plus entendre les fans chanter son nom, mais aussi à force de voir les joueurs le congratuler, montrer leur bonheur de passer quelques instants avec lui, j'ai compris ce qu'il a apporté à ce sport. Au sport en général. Et maintenant je regrette de ne pas l'avoir fait plus tôt...
Julien Mauplat
Il s'en passe des choses en un week-end... Alors que 48 heures auparavant, j'ai eu la chance de couvrir le premier match NBA en saison régulière de l'histoire à Paris pour Inside Basket, réaliser un rêve et rencontrer certaines de mes plus grandes idoles, l'une d'entres-elles a disparu subitement. Un choc, et comme un sentiment de culpabilité étrange au moment de publier l'article annonçant la nouvelle. Pour moi Kobe, c'était avant tout un joueur que j'ai détesté. En tant que fan des Suns, j'ai passé beaucoup de temps à l'insulter, sur les innombrables images d'archives où le Black Mamba prenait un malin plaisir à assassiner mes Phoenix Suns, comme il l'a fait avec les 28 autres équipes de cette ligue finalement. Kobe Bryant a été l'une de ces légendes qu'on a "aimé détester", sans qui notre sport ne serait pas le même. Hier soir, un ami m'a dit qu'on a perdu "une partie du basket" en ce triste 26 Janvier et ses mots ont une résonance tristement juste. Kobe Bryant, qu'on l'ait aimé ou détesté, a marqué l'histoire de notre sport et continue de le faire chaque jour. Pour tous les basketteurs que nous sommes tant à chaque entraînement, on s'amuse tous à crier "KOBE !" lorsqu'un coéquipier croque un petit peu trop. Quand dans chacunes de nos soirées étudiantes entre amis dans une cité universitaire de 9m², on effectue le même cri pour se moquer d'un joueur un peu trop soliste sur une séquence. Kobe a marqué l'histoire de notre sport, mais aussi des millions de femmes et hommes à travers le monde grâce à son caractère hors normes. Sa fameuse Mamba Mentality qui nous a appris que l'acharnement et le dur labeur était toujours récompensé. Cette même Mamba Mentality qui suit encore et toujours les joueurs NBA, comme lorsque Jimmy Butler s'est pointé à 3h30 du matin à l'entraînement du Heat l'été dernier. Le plus violent dans cette histoire, c'est qu'il ne devait pas s'en aller, pas comme ça. Pas avec sa fille de seulement 13 ans, qu'il avait amenée observer les exploits de Luka Doncic contre ses Lakers au Staples Center il y a moins d'un mois dans une soirée très médiatisée. L'image était fraiche, et a tristement traversé nos mémoires avant de traverser les réseaux sociaux hier soir. Le monde a perdu Kobe Bryant, la NBA a perdu l'un de ses plus grands athlètes, et Los Angeles a perdu sa légende vivante. Désormais il restera à travers chacun de nous dans l'un de ces nombreux moments où il aura touché le basketteur qui sommeillait en nous de sa grâce. Alors oui depuis hier, cette vive émotion a fait qu'un grand fan des Suns un peu têtu a changé d'avis. Aujourd'hui, nous sommes tous fans des Lakers car peu importe nos goûts et nos couleurs dans cette ligue pleine de talents, on sait tous honorer d'une seule voix les dieux qui ont élevé ce sport au rang d'art. Merci Kobe.
Alban Laffitte
Une journée est passée mais je ne veux toujours pas y croire. Il était 20h39 quand Matt a envoyé un premier message sur la conversation Messenger de la rédac’… du conditionnel employé et le réflexe immédiat d’ouvrir Twitter. Moi qui me préparait à apprécier un nouveau Sunday Night Live sur BeIn Sport, je perds pied quand la confirmation tombe. Les larmes coulent et les souvenirs remontent. Le 16 avril 2016, tu jouais ton dernier match. J’étais devant ma télé, seul dans mon appart à 3h du mat’ pour kiffer et écrire le récap de la nuit pour Inside Basket. « Tiens on va faire deux articles différents parce que c’est historique bordel ». Cette nuit-là, les Warriors ont validé le meilleur bilan de l’histoire en saison régulière mais je ne retiens que ses 60 points face au Jazz et une victoire tellement symbolique de sa carrière. Il était 6h30 du matin quand j’ai hurlé sur ses derniers shoots en me disant « C'est incroyable ». C’est ça la légende de Kobe. Un mec qui peut nous faire hurler devant une télé sans penser au sommeil des voisins. Une légende. J’ai pris un énorme plaisir à mettre des mots sur ses derniers instants sur un parquet. J’ai aujourd’hui la gorge serrée et les mains tremblantes à l’écriture de ces lignes. Kobe est parti, avec sa fille de 13 ans, la Mambacita qui était destinée à reprendre son flambeau. Sept personnes les accompagnaient quand l’hélicoptère s’est crashé. Repose en paix Kobe et merci.
Abdel Saber Sadou
Kobe Bryant. Kobe Bryant. Kobe Bryant. Tout se bouscule en moi, ça ne quitte plus mon esprit. Kobe n’est plus des nôtres, tout s’est arrêté si prématurément. Est-ce réel ? Je n’y crois pas, ce n’est pas possible. Je me rappelle, ce Lakers-Washington en 2010, le jour où la NBA a fait son entrée dans ma vie, avec Kobe Bryant qui m’impressionna par son talent, son charisme, son éthique. The Black Mamba est cette figure qui inspire une vie entière, une ligne conductrice pour réaliser ce pour quoi on vibre le plus, dans tous les domaines possible. C’est bien au-delà du basket-ball. Il va manquer à tout jamais manquer à nos vies, à la NBA, au sport, au monde. Je me revois, me passer en boucle des highlights de ces exploits, de ces arabesques, des documentaires de son parcours grandiose et magique ou encore certains de ces plus grands chefs-d’œuvre. Ces 81 points, ces Finals face aux Celtics, ces saisons de solistes et ce fameux match de ce jeudi 13 novembre 2016 où toute le microcosme NBA avait les yeux rivés sur Kobe Bryant quittant la NBA par la plus belle des portes. Merci Kobe pour toutes ces émotions procurées, merci Kobe pour toutes ses étoiles mis dans mes yeux, merci Kobe pour tous ces fadeaways tentés en me prenant pour toi, merci Kobe pour m’avoir inculqué à ta manière la persévérance, l’étique et le goût de l’effort. Merci pour tout, tu auras à tout jamais une place dans mon petit cœur d’enfant. Je t’aime Kobe. MAMBA OUT.
Tom Mireur
Loin d'être mon joueur préféré, je n'ai jamais été un fan de Kobe. Pourtant, j'ai été réellement choqué d'apprendre son décès. Chose qui ne m'est arrivé que très rarement avec des personnalités. Particulièrement sur-médiatisé ces derniers temps, il est de ces personnes que l'on croit immortel tant il a marqué de son empreinte la NBA. Monstre de basket et légende du parquet, il restera dans les mémoires éternellement comme un compétiteur hors pair.
Colin Haurat
Quel moment garder de Kobe ? Ses 81 points contre Toronto dans une saison 2006 galère pour son équipe ? Ses débuts à seulement 17 ans dans la Grande Ligue, aux côtés d'un Shaquille O'Neal déjà au sommet de son art ? Ses lancers-francs inscrits sur une jambe alors qu'il vient de se rompre le tendon d'Achille ? Le joueur et l'homme sont des symboles d'abnégation et de réussite. Le voir sur un parquet, autant pour ses détracteurs que pour ses fans, était une chance. Tant dans son côté démesuré que dans son évolution, le joueur et l'homme ont marqué l'histoire de la NBA. Le mec est une légende, et il le restera pour l'éternité.