Les Wizards vont retrouver Nene

Les Wizards avaient une infirmerie pas mal occupée, mais les cadres reviennent petit à petit alors que Washington est à la deuxième place de la Conférence Est.

Nene Hilario, 32 ans, n'avait plus foulé les parquets de la ligue depuis le samedi 22 novembre après seulement 6 minutes de jeu face aux Bucks. Blessé une nouvelle fois au pied, le Brésilien n'a pas pu participer aux cinq dernières rencontres de son équipe.

 

Son absence dans la peinture s'est fait sentir rapidement face à Atlanta et Cleveland, car même s'il est encore diminué par les multiples pépins physiques, l'intérieur profite de 27 minutes pour compiler 10,6 points (47%), 4,7 rebonds et 2,5 passes, d'asseoir son physique des deux côtés du terrain en attendant d'être enfin à 100%.

 

Son retour pourrait se faire dès ce soir face aux Nuggets, sa première franchise. Son coach Randy Wittman compte bien évidemment sur son retour pour poursuivre la série de trois victoires en cours, notamment celles acquises face au Heat et aux Lakers :

"Nous verrons s'il est en mesure de jouer, notamment au cours du shootaround, et j'espère qu'il pourra avoir un peu temps. Mais rien n'est définitif, il y a plusieurs paramètres. Nous verrons simplement, mais son retour est proche."

Même si sur le plan statistique, le Brésilien est moins tranchant, son impact est réel dans le jeu des Wizards. Le Washington Post reprend des chiffres qui démontrent une certaine dépendance à l'intérieur. Après son acquisition en mars 2012, les Wizards ne sont qu'à 8-34 en l'absence du Brésilien et ils sont déjà à 3-3 cette saison. 

 

Sa fragilité physique, notamment ses pieds, ont poussé les Wizards à se renforcer sur le banc et cela s'est justifié lors la victoire des Wiz' sur les Lakers avec Kris Humphries. L'ancien Celtic a été d'une importance capitale sous le cercle avec 20 rebonds à lui tout seul. Cet apport du banc a de quoi soulager l'ancien Nugget : 

 

"Par le passé, nous n'avions pas ce genre de banc aussi efficace. Cette année, surtout cette année, nous avons des joueurs qui peuvent rentrer sur le terrain et envoyer un message. Notre banc est solide maintenant. C'est bon pour moi parce que je ne suis pas sous la pression de l'urgence de devoir revenir rapidement sur le terrain."