Les Wizards se préparent à un calendrier d'enfer

Les hommes de Scott Brooks vont devoir mettre les bouchées doubles pour tenir la cadence d'un calendrier compliqué.

Avec sept victoires sur leurs neuf derniers matchs, les Wizards ont entamé le mois de février tambour battant. Privé de son maître à jouer, John Wall, on pouvait craindre que Washington ne finisse dans le mur. Finalement, les joueurs de la capitale se sont recentrés autour de leur All Star, Bradley Beal pour enchaîner une série de succès. Un run qui leur a permis de grimper à la quatrième place de la Conférence Est, mais qui doit être relativisé au bénéfice d’un calendrier très clément, le plus facile de toute la Ligue selon le classement d’ESPN.

 

Les choses vont nettement se gâter dès ce jeudi avec un déplacement à Cleveland et un calendrier qui s’annonce très corsé pour les Wizards. Au cours des cinq prochaines semaines, Washington va disputer 15 de ses 17 matchs contre des équipes au bilan positif. Un programme dantesque qui les verra affronter en plus des Cavaliers, les Warriors, les Celtics, les Raptors, les Timberwolves et les Spurs à deux reprises. Une partie de saison cruciale dans la course aux playoffs puisque les Wizards n’ont que trois victoires d’avance sur Miami, l’actuel huitième de la Conférence. Le coach Scott Brooks est bien conscient de l’importance de cette série :

 

C’est une certitude, le calendrier va devenir très difficile. On va enchaîner cinq matchs en sept jours contre de vraies bonnes équipes, à commencer par Cleveland. Ils nous ont battus deux fois avec leur ancien effectif. LeBron va devenir encore meilleur avec ce groupe plus jeune et plus athlétique. C’est une très bonne équipe et ils ont encore un All Star avec Kevin (Love) qui ne peut pas jouer actuellement. De notre côté, nous pensons toujours être une meilleure équipe lorsque John (Wall) reviendra. Mais, le calendrier n’attend pas et devient nettement plus difficile.

 

Opéré du genou gauche en début de mois, John Wall devrait encore manquer entre trois et cinq semaines. Une tuile pour les Wizards ? Pas forcément ! En son absence, le meneur tchèque Tomas Satoransky a pris ses responsabilités. Titularisé à neuf reprises, il tourne à 12.6 points, 3.0 rebonds et 5.7 passes en l’absence de Wall. L’adversité sert très souvent à resouder un groupe et les Wizards en ont bien besoin après les querelles intestines entre John Wall et le pivot Marcin Gortat. Les semaines qui arrivent seront un vrai test et peuvent permettre à Washington de monter doucement en pression en vue de la post-saison.