Les Spurs déroulent again and again

Le très bon match de Tony Parker, la bataille entre Cavs et Mavericks et des Knicks séduisants, résumé de la dernière NBA Night.

Les Spurs étaient en back-to-back cette nuit face à Detroit mais la démonstration de la veille face à Brooklyn (106-79) a permis à Gregg Popovich d’aligner toute son armada. Les Pistons tiennent les débats en début de match. La base arrière répond présent et contourne bien la défense proposée par Tim Duncan et ses coéquipiers. Kentavious Caldwell-Pope, 25 points dont 4/6 derrière l’arc, permet aux siens de compter un petit point d’avance à la fin du premier quart. Par la suite, San Antonio va dérouler son formidable jeu offensif. Par le Big Fundamental d’abord, qui fait la chanson à Andre Drummond (14 points, 9 rebonds), puis Tony Parker qui commence son récital à Motor City. Le français inscrira 14 points avec un parfait 7/7 dans le seul troisième quart temps pour concrétiser la mainmise sur le match des Texans. Le manque d’inspiration de Kawhi Leonard, 7 points à 1/7, ne s’est pas fait ressentir puisque notre Tony national termine avec 31 unités et un très propre 13/19. LaMarcus Aldridge est en train de trouver son rythme de croisière au Texas avec 22 points et 13 rebonds. En face, difficile de rivaliser, Reggie Jackson a essayé mais rarement réussi, 10 points à 3/13 et 5 turnovers mais tout de même 11 assists. L’ancien Spur Aaron Baynes a bien supplée Dede Drummond avec ses 15 points et 9 prises, alors que le titulaire compte 17 unités et 10 rebonds. C’est la neuvième victoire de suite pour San Antonio qui semble développer son meilleur basket depuis longtemps. La fin du mois de janvier sera déterminante, ils rencontreront Cleveland (14 et 30 janvier) et Golden State (25 janvier).

 

Après une petite référence au Mailman Karl Malone en plagiant son dunk signature en contre-attaque, LeBron James a été très précieux dans la victoire des Cavs à Dallas. Dans un match très serré et engagé du début à la fin, les deux équipes se rendent coup pour coup sans jamais parvenir à créer un écart. Il a tout de même fallu que le King s’emploie pour arracher les cinq minutes de jeu supplémentaires, le pauvre Devin Harris en a fait les frais avec un gros poster qu’il pourra afficher dans sa chambre. Le vétéran Dirk Nowitzki a soulagé un Chandler Parsons un peu en surrégime durant la prolongation, l’arrière termine la rencontre avec une feuille de stats très bien remplie, 25 points à 10/14 et 8 rebonds. Le Wunderkind, lui, tient la baraque autant qu’il peut en fin de match avec 17 points et 11 gobages. Mais le duo infernal des Cavs trouve peu à peu ses automatismes. BronBron titille le triple-double avec 27 points, 10 rebonds et 7 caviars quand son acolyte Kyrie Irving, plus juste en fin de rencontre, compte 22 unités et 9 passes dont le panier primé qui scelle le sort du match à 13 secondes du terme. Cleveland a su accélérer le rythme quand il le fallait pour enchainer une huitième victoire de rang et asseoir un peu plus sa domination à l’Est. Detroit reste dans la course aux play-offs, qui promet d’être dantesque puisque New York, qui est neuvième à 20-20 n’est qu’à cinq matchs de la deuxième place occupée actuellement par Toronto avec un bilan de 24-15.

 

L'hommage de LeBron au Mailman.

 

 

L’opposition entre New York et Boston était un petit choc. Les deux franchises sont au coude à coude et chaque match entre deux équipes de l’Est sera désormais primordial pour obtenir le précieux ticket pour la post-season. Il était aussi question de suprématie régionale pour la division Atlantique. Le Madison Square Garden était plein et a fait du bruit, beaucoup de bruit. Les Knicks ont tout de suite pris le match en main en s’appuyant surtout sur leur secteur intérieur. Kristaps Porzingis se positionne maintenant comme favori au titre de ROY, il finit le match avec 26 points et 6 rebonds, en 26 minutes seulement à cause de ses 6 fautes. Le rookie dégage une sérénité et une assurance rarement aperçue à cet âge. La mauvaise nouvelle pourrait être la blessure de Carmelo Anthony. Après une chute anodine, le All-Star ne se relève pas immédiatement et doit rejoindre les vestiaires en laissant malheureusement ses coéquipiers. C’est donc en équipe que New York a réagi et a empêché le retour des Celtics. Aaron Afflalo, 24 points, et Jerian Grant (16) et Derrick Williams (15) sortis du banc ont parfaitement joué les rôles de sauveurs. En face, Isaiah Thomas menait la charge. Le petit feu-follet, 34 points et 8 passes a été bien épaulé par Jae Crowder et ses 21 unités mais Boston partait de trop loin. New York s’impose 120 à 114 et retrouvent un bilan équilibré.

 

 

Phoenix Suns 97 – 116 Indiana Pacers

San Antonio Spurs 109 – 99 Detroit Pistons

Boston Celtics 114 – 120 New York Knicks

Houston Rockets 107 – 91 Memphis Grizzlies

Chicago Bulls 101 – 106 Milwaukee Bucks

OKC 101 – 96 Minnesota Timberwolves

Cleveland Cavaliers 110 – 107 Dallas Mavericks

New Orleans Pelicans 91 – 95 Los Angeles Lakers