Les sleepers : Cedi Osman (Cleveland) (épisode 6/30)
Sleeper : joueur qui surpendra et surpassera de loin les attentes placées en lui.
Cet été, Cleveland rêve de Carmelo Anthony, Paul George ou Jimmy Butler mais aura droit à Cedi Osman, 7 points de moyenne en Euroleague. Difficile de vendre du rêve pour Cleveland avec un Turc de 22 ans mais Osman donne plus qu'attendu. Né en Macédoine d'un père Turc et d'une mère Bosniaque, drafté par les Wolves en 2015 puis échangé dans la foulée à Cleveland, Cedi sait bien que rien n'est gagné dans la vie. A Minnesota, c'est Tyus Jones qui fait le chemin inverse et comme lui, Osman se bagarre pour des minutes de jeu. Osman ne semble avoir peur de rien. Enfin c'est ce qu'il déclare :
En Turquie, les premiers jours ont été vraiment difficiles pour moi surement parce que j'étais le plus jeune. Alors maintenant que j'ai vieilli, je ne ressens aucun stress ici à Cleveland. Je n'ai pas peur. La NBA, j'ai toujours travaillé pour cela. C'est mon rêve alors pourquoi est-ce que je paniquerais ?
Et pour lui, c'est plus dur que pour n'importe qui puisqu'à son poste, il retrouve LeBron James, Jeff Green et Jae Crowder. Mais qu'importe... Ses stats ne vont pas vous faire lever de votre siège (2.5 points en 8 minutes) mais il progresse. Ainsi, il réalise son meilleur match statistique le 16 décembre face à Utah en scorant 10 points à 4/5 en 24 minutes. Depuis cette rencontre, il joue 10 minutes en moyenne alors que les blessés reviennent petit à petit aux Cavs. Vendredi dernier, Cedi rentre 8 points, gobe 5 et réalise 2 steals face à Indiana. Ceci me fait vous dire que notre Homme n'est pas qu'un joueur de garbage time comme beaucoup dans son cas. En attendant, il a déclaré vouloir jouer le Mondial 2019 avec son pays la Turquie. Il faut dire que l'Eurobasket que son pays accueuillait l'été dernier fut une réussite le concernant. Ses stats affichent alors : 16 points, 5 rebonds et 4 passes. A Fiba.com, il déclare d'ailleurs récemment :
La philosophie de l'équipe nationale est de se battre jusqu'au dernier ballon. Qu'importe où en est le score. Sur le plan statistique, certains joueurs de l'équipe ne se voient pas mais ils ne sont pas moins importants que les autres. C'est l'équipe qui compte, pas les individualités.
Un discours qui colle à sa situation à Cleveland !
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