Les oubliés de la free agency
A l’heure où les franchises peaufinent leur roster lors des training camps, certains free agents sont restés sur le carreau.
- Deron Williams
Stats en carrière : 16.3 points, 3.1 rebonds, 8.1 passes
Libéré par les Mavericks en février dernier avec des statistiques plutôt honnêtes dans le Texas (13 points et 7 passes), Deron Williams rejoignait dans la foulée l’armada des Cavaliers. Il devait incarner à merveille le second playmaker réclamé à cor et à cri par LeBron James. L’ex All Star n’a jamais vraiment convaincu sous l’uniforme des Cavs. D-Will a même carrément plongé au pire moment de sa carrière lors des Finales NBA. Le meneur a terminé la série contre les Warriors avec 5 petits points au compteur en 61 minutes avec un calamiteux 12,5% de réussite. Incapable de hisser son niveau de jeu en post-saison, sa contre-performance est restée dans les esprits ce qui lui a sans doute coûté une place dans un roster NBA. A seulement 33 ans, la fin de carrière est plus que probable pour D-Will.
- Roy Hibbert
Stats en carrière : 10.0 points, 6.3 rebonds, 1.7 block
En l’espace de trois saisons, Roy Hibbert est passé du statut de All Star à celui de laissé-pour-compte. Pierre angulaire de la défense des Pacers, le géant est en chute libre depuis son transfert aux Lakers en juillet 2015. Trop lent en attaque et fantomatique en défense sous le maillot californien, Hibbert a quand même touché 15 millions pour sa saison à L.A. L’été dernier, les Hornets ont tenté le pari de relancer l’intérieur notamment en le faisant travailler avec Patrick Ewing. Peine perdue, Hibbert s’affichait à seulement 5.2 points et 3.6 rebonds avant de se faire trader chez les Bucks contre Miles Plumlee puis aux Nuggets contre un second tour de draft 2019.
- David Lee
Stats en carrière : 13.5 points, 8.8 rebonds, 2.2 passes
Double All Star chez les Knicks puis les Warriors avec des grosses saisons en double double, David Lee semble être arrivé au bout de la piste en NBA. Depuis sa blessure à Golden State en 2015 et la perte de sa place de titulaire au profit de Draymond Green, l’intérieur joue les utilités dans la Ligue. Après un dernier gros contrat chez les Celtics (15,5 millions en 2015-2016), Lee a tenté de décroché sa deuxième bague de champion chez les Spurs l’an dernier en signant au minimum vétéran. Malgré des stats plutôt honnêtes en sortie de banc (7.3 points et 5.6 rebonds et 19 minutes), sa défense poreuse a bien souvent pénalisé l’équipe.
- Metta World Peace
Stats en carrière : 13.2 points, 4.5 rebonds, 2.7 passes
La saison dernière Metta World Peace a passé plus de temps à agiter les serviettes en bout de banc que sur le parquet. Reconduit par les Lakers essentiellement pour son expérience dans le vestiaire, MWP a joué les grands frères avec les jeunes prospects californiens. Alors qu’on pensait que l’ancien All Star des Pacers allait annoncer sa retraite cet été, il a, au contraire, déclaré son souhait de poursuivre sa carrière si possible à Los Angeles. Le ravalement de façade initié par Magic Johnson cet été lui a été fatal. Avec 2.3 points en 25 rencontres, MCW quitte la NBA par la petite porte. L’avenir pour lui, une possible dernière danse en Chine ou une place dans le coaching staff californien.
- Matt Barnes
Stats en carrière : 8.2 points, 4.6 rebonds, 1.8 passe
Passé par neuf franchises différentes, Matt Barnes écume les parquets NBA depuis 14 saisons. Role player défensif par excellence, l’ailier était encore titulaire en 2016 à Memphis avec 10.0 points et 5.5 rebonds de moyenne. Signé au minimum vétéran l’été dernier par les Kings, Barnes a subi les dommages collatéraux du transfert de DeMarcus Cousins à New Orleans. En février, il est coupé par Sacramento qui doit faire de la place dans son roster pour accueillir le package des Pelicans. Un bien pour un mal, puisque dans la foulée l’ailier signe à Golden State… un retour aux sources pour lui, en tant qu’ancien membre de l’épopée We Believe des Warriors en 2007. A 37 ans, Barnes a certainement fini sa carrière sur le titre NBA, la plus belle sortie qu’il soit.
Toujours au rayon des oubliés, on retrouve également les shooteurs Monta Ellis, Randy Foye et Alan Anderson, le meneur Trey Burke, le n°2 de la draft 2011 Derrick Williams ou encore l’intérieur massif Lavoy Allen.