Les Nuggets seront meilleurs cette année

Les Nuggets ont fini la saison dernière avec 30 victoires et surtout avec un effectif décimé qui s'est dégradé au cours de l'été. mais son General Manager reste confiant, voire trop confiant.

Les Nuggets ont pris des paris depuis deux ans, mais nous pouvons également dire que la franchise de Denver n'a pas assumé ses choix et n'a surtout pas reconnu ses erreurs.

 

La plus frappante des erreurs date de 2013, lorsque le front office s'est séparé de George Karl alors élu meilleur coach de la saison, mais qui avait été surpris par des jeunes Warriors dès le premier tour des playoffs. Derrière Brian Shaw, fort de son statut de super assistant coach des Pacers, n'a pas su donner l'impulsion à une jeune formation sans leadership, meurtrie par les blessures, et en manque d'identité de jeu. 

 

Finalement, ces deux dernières années se résument à un fiasco sportif (66 victoires au total), un échec dans le recrutement avec des trades à foison (JaVale McGee, Arron Afflalo, Timofey Mozgov, Evan Fournier, Andre Miller etc...) et surtout des relations internes tendues comme celle entre le front office et Kenneth Faried qui a eu du bien du mal à pouvoir prolonger avec la franchise du Colorado lors de l'été 2014.

 

Malgré tout, le General Manager des Nuggets, Tim Connelly, estime que son équipe sera meilleure que lors de la saison NBA 2014-2015. D'un côté, faire mieux que 30 victoires sur une saison, on ne peut pas dire qu'il s'agit d'un défi compliqué pour toute franchise NBA qui se respecte (et qui respecte ses fans). On peut aussi regretter que le GM n'assume pas le mot reconstruction dans son interview dans le Denver Post, car s'il n'évoque pas ce plan, Connelly ne promet pas non plus les playoffs à l'issue de l'exercice 2015-2016 :

 

Je m'attends vraiment à ce que l'on soit meilleurs que l'année dernière. Je ne veux pas mettre de baromètre pour dire ce qui est bon ou mauvais cette année. Mais nous allons être meilleurs (...). Je suis excité de voir où nous en sommes aujourd'hui. Nous avons encore du chemin, mais je pense que nous avons les pièces fondamentales pour bâtir quelque chose de solide.

Je suis également excité concernant les gars que nous avons choisis à Denver. Ces gars ont choisi clairement d'être ici et ont montré leur affinité avec l'organisation et la ville. C'est excitant.

 

Peut-on s'attendre à des miracles ? Pas tout de suite, mais on peut souligner que les Nuggets feront partie des franchises les mieux armés pour faire un carnage lors de la Free Agency 2016. En effet, avec l'évolution du salary cap qui devrait atteindre les 100 millions de dollars, Denver serait en possession de près de 40 millions de dollars d'économies avec les contrats en cours de certains cadres comme Danilo Gallinari, Wilson Chandler et Faried. La franchise du Colorado a toujours tout fait pour rester en dessous de la luxury tax, et avec le transfert du gros contrat de Ty Lawson, Connelly se donne les moyens financiers d'attirer les gros poissons de la NBA l'été prochain.

 

Enfin, les Nuggets veulent enfin profiter du transfert en 2011 de Carmelo Anthony, puisque ces derniers pourront compter sur quatre choix au premier tour de la draft 2016. Si sur le plan du recrutement, l'avenir semble s'éclaircir pour Denver, son nouveau Head Coach Michael Malone va devoir rapidement trouver les mots et les plans pour donner une attaque plus stable avec une solide circulation de la balle, en apportant plus de solutions offensives, tout en apportant une défense plus agressive. Denver a encaissé 14,1 points par matchs sur des seconds tirs, le sixième pire bilan de la saison passée.

 

Notre français Joffrey Lauvergne aura certainement sa carte à jouer dans cette reconstruction, même si le mot est interdit pour le moment.