Les Knicks se préparent pour la Free Agency 2016
Phil Jackson a expliqué que la Free Agency 2015 n'était que la transition de la Free Agency 2016.
Pour le moment, les grands noms qui ont rejoint les Knicks cet été se résume à Robin Lopez, Kyle O'Quinn, Derrick Williams ou encore Aaron Afflalo. Nous sommes encore loin des noms comme LeBron James, Dwyane Wade, Chris Paul qui ont longtemps occupé les rumeurs des Knicks il y a à peine trois saisons.
Mais Phil Jackson explique avant tout que sa franchise doit tout d'abord se montrer comme une équipe capable de jouer le titre, et donc susceptible de convaincre de grands noms de s'engager sur le long terme avec l'équipe de Big Apple. Il est vrai qu'avec une première saison en tant que président qui s'est terminée avec un bilan désastreux de 15 victoires pour 67 revers, attirer les grandes stars de la ligue s'avère compliqué. Nous le voyons notamment avec les Lakers depuis près de trois ans désormais. Sur ESPN, Phil Jackson explique sa volonté de réhabiliter son équipe :
"Nous devons tout d'abord gagner, être une équipe compétitive. Je pense que nous montrons aux agents libres et aux joueurs à travers la ligue ce que nous sommes en train d'accomplir. Les gens qui connaissent le basket seront reconnaître que nous allons avoir des gens qui vont venir ici. Nous avons fait une tentative défensive durant la Free Agency, afin de nous permettre de solidifier notre équipe et nous donner une base solide à partir de laquelle nous pourrons travailler. Je pense que tout ce qui se passera par la suite découlera de ça. Nous avons plusieurs plans sur le long terme, mais actuellement, nous voulons ce que nous avons."
Handicapé par la masse salariale gâchée par le salaire d'Amar'e Stoudemire et d'Andrea Bargnani, Phil Jackson espère que la saison à venir va permettre de donner du crédit au potentiel sportif des Knicks et également profiter des avantages de la saison 2016-2017 où le salary cap explosera pour être à 30% au-dessus de son seuil actuel. Si toutes les équipes de la NBA seront en mesure de pouvoir dépenser allégrement leur masse financière, il faut souligner que les knicks est un marché très fort, capable d'assumer la luxury tax et donc de payer grassement ses joueurs. Encore faut-il gagner, là est la question. En attendant, Jax en a profité pour dire que Carmelo Anthony n'avait pas son mot à dire sur le recrutement actuel de New York.