Les déclarations d'amour entre Nick Young et Mike D'Antoni
Alors que Nick Young sera indisponible pendant quelques semaines, suite à une contracture au mollet droit, son ancien entraineur, Mike D'Antoni s’est exprimé au sujet de "Swaggy P".
C’est lors de la lourde défaite 134-95 des Lakers à Houston que Mike D'Antoni a parlé du numéro 0 des Lakers, Nick Young.
C’est une force sur le terrain. Il est vraiment impliqué en défense. ;Il a un talent incroyable. C’est malheureux qu’il ait eu quelques accrocs. J’adore l’énergie qu’il apporte aux entrainements, pendant les matchs et dans les vestiaires, il n’y a rien chez Nick que je n’aime pas.
Ce à quoi l’intéressé a répondu :
Il a vraiment été bon avec moi, quand je n’allais pas bien il m’envoyait des SMS. C’est un très bon coach, l’atmosphère était bonne pour les joueurs. Il n’était pas trop dur avec nous.
D’Antoni soulignant également le fait que :
Chaque joueur a besoin de confiance et de quelqu’un pour croire en eux, ils ont tous du talent. C’est important de leur montrer pour qu’ils restent concentrés.
Ces confessions sont intéressantes et doivent être relevées dans une NBA parfois loin de nous, où l’on regarde (peut-être trop) la performance et les actions de classe au détriment d’histoires plus humaines. Comme en atteste cette relation coach-joueur entre d’un côté "Mister Pringles" et Nick Young dont l’étiquette d’un joueur à côté de la plaque colle à la peau. En effet, depuis quelques saisons le public a plus été habitué à son alter-ego "Swaggy-P" collectionnant les frasques et sous-performance. En atteste la célébration avant son shoot raté en 2014 ou ses problèmes personnels en dehors des terrains.
Mais Nick Young c’est bien plus que cela, c’est deux saisons dans une fac de renom, chez les USC Trojans (University of Southern California, rivale de UCLA) où il restera trois ans avec des statistiques satisfaisantes (17 points de moyennes lors de ces deux dernières saisons). C’est aussi un joueur drafté en 2007 en 16ème choix par les Washington Wizards, à une époque où il connu le grand "Gilbert" (Arenas) et pu être formé par ses soins, d’où lui est certainement venu son goût pour la "night". Enfin, c’est également un joueur doué aux tirs, avec deux saisons à plus de 17 points et un bon pourcentage aux alentours de 44%. Alors même si la saison passée, il a connu sa pire saison en carrière tant d’un point vue du jeu que des statistiques, même s’il est capable d’accumuler les frasques et les tentatives (ratées) d’actions spectaculaires. Nick Young reste un de ces joueurs attachants, à l’heure d’une NBA aseptisée, rend le jeu et ses à-côtés plus fun, à l’image d’un JR Smith ou d’un DeMarcus Cousins. Si Nick a repris du poil de la bête dans ce début de saison donnant l’image d’être à l’aise dans le système de Luke Walton, nous vous conseillons d’aller voir ses exploits en Drew League et les compilations de ses shoots les plus osés notamment contre LeBron ou Ginobili.
Nous espérons qu’il reviendra vite sur les terrains et pourquoi pas qu’un jour il passe par l’Europe nous régaler de son "swagg".