Les Celtics, quatrièmes de la ligue depuis février
En prenant le dessus sur des Cavs qui les avaient humiliés le mois dernier, les Verts de Brad Stevens s'offrent une remontée fantastique depuis février, une performance qui permet à Boston de croire aux playoffs.
Comme le souligne Red's Army, les Celtics tiennent un bilan de 21 victoires et de 12 revers depuis le 2 février dernier. A cette date-là, les Warriors font mieux avec 27-7, puis les Spurs avec 24-8 et enfin les Cavaliers avec 22-8.
La Trade Deadline a totalement bouleversé la composition de l'effectif de Brad Stevens, mais également les responsabilités au sein de l'équipe de Boston. Rajon Rondo en décembre dernier a dû quitter sa franchise de toujours, puis c'est Jeff Green qui a mis les voiles, direction Memphis. En échange, les C's ont récupéré Isaiah Thomas, Jae Crowder, tout en donnant plus de places à la jeunesse, comme Kelly Olynyk et Jared Sullinger, et en offrant au discret Avery Bradley, le soin d'assurer le commandement de cette équipe.
L'une des belles surprises du côté de Boston, c'est un Evan Turner décomplexé. Frustré aux Sixers, limité aux Pacers, Turner honore sa place de numéro 2 de la draft 2010. Depuis cette remontée au classement à l'Est, est cette septième place, encore fragile, les C's ont déjà posé les bases d'une fondation qui a enfin pris forme. Pour Bradley, le déclic a eu lieu lors de l'après All-Star Break, comme il l'explique sur le site de la franchise :
Je pense que tout a commencé après le All-Star Break. Même si nous perdions, nous pouvions voir l'énergie de ce groupe. Vous pouviez voir que tout le monde était dans une attitude positive, comment ils voulaient changer le cours de la saison. Nous nous sommes en fait réunis, nous avons échangé les uns avec les autres. Nous avions besoin de nous regarder dans le miroir et regarder en face ce que nous voulions prendre cette saison."
L'un des impacts de cette équipe, c'est bien évidemment l'arrivée de Thomas. Utilisé en qualité de sixième homme par Brad Stevens, Isaiah Thomas ne boude pas son bonheur d'être un homme de banc, tant son impact est perceptible. Pour Stevens, sa nouvelle recrue mérite le titre de meilleur sixième homme :
Je ne pouvais pas imaginer que quelqu'un puisse avoir un tel impact, que ce soit à Phoenix ou ici. La question ne doit pas se poser."
A ses débuts aux Suns, Thomas tournait à 15,2 points (43%, 39% à 3pts), 3,7 passes et 2,4 rebonds en 25 minutes. A Boston, avec 26 minutes de jeu, il cumule 19,6 points (41%, 34% à 3pts), 5,3 passe et 2,2 passes. Malgré le fait qu'il soit plus en jambe, plus libre et plus scoreur, son rôle de sixième homme ne le frustre pas :
Même si je reste à ce poste pour un moment, pourquoi ne pas être le meilleur à ce poste ? Si je devais être titulaire, je ferai tout pour être le meilleur meneur de la ligue. Mais en venant du banc, pourquoi ne pas tout faire pour obtenir le titre de meilleur sixième homme et d'être le meilleur joueur sur le terrain.
Boston a encore deux matchs a gagné pour retrouver les playoffs après la saison passée où Paul Pierce et Kevin Garnett manquaient à l'appel du TD Garden qui n'avait pas vécu les playoffs 2014.