Les Celtics, les Warriors de l'Est
David Lee est le nouveau membre de la bande des Celtics et ce dernier n'hésite pas à comparer la situation de Boston à celle des Warriors lorsqu'il avait rejoint la Californie en 2010.
David Lee est malgré tout une illustration de la formidable saison des Warriors qui s'est conclue avec un titre NBA qui échappait à la franchise californienne depuis 40 ans.
Pour sa onzième saison en NBA, David Lee va porter les couleurs de Boston, une équipe qui avait les yeux sur l'intérieur depuis pas mal de saisons. Bien entendu, la monnaie d'échange a été Gerald Wallace qui représentait un gouffre financier, mais également sportif puisque n'étant pas un cador de la rotation de Brad Stevens. Lee n'est pas ce que l'on pourrait dire un excellent choix dans le processus de reconstruction des C's, étant donné sa lourdeur de contrat (15,5 millions de billets pour la saison 2015-2016), mais son contrat arrivant à expiration l'été prochain, les Verts auront alors à disposition une manne financière très intéressante pour garnir un effectif qui a été séduisant la saison passée.
Pour ce nouveau challenge à 31 ans, Lee y va de son analyse sur son propre avenir, sa place dans le jeu de Boston et l'avenir de la franchise aux 17 titres NBA. La saison dernière, Lee a définitivement cédé sa place de starter à Draymond Green à cause de ses nombreuses blessures et sa perte de régime, pour terminer l'année avec 7,9 points et 5,4 rebonds en 18 minutes par match. Lee espère profiter de la confiance des C's pour retrouver son niveau de carrière qui s'établit à 14,7 points et 9,5 rebonds, comme nous pouvons le lire sur Boston.com :
Boston est un des meilleurs publics, peu importe la victoire ou la défaite. C'est une des meilleures marques en NBA (...) J'ai vu les Celtics quand tout allait bien, quand tout allait mal, ou quand il y avait Paul Pierce, Kevin Garnett et Ray Allen. J'ai vu les deux côtés chez eux. La passion des fans est toujours là, et les joueurs l'ont bien saisi et ils savent que c'est un bon endroit pour jouer.
Je me souviens quand il y a deux ans on disait que Golden State n'arrivait pas à signer de grands noms, et nous avons réussi à en signer quelques-uns. Les choses vont et viennent. Ça bouge tout le temps au basket. Boston est en train de se reconstruire un peu en ce moment, mais ils ont déjà quelques bons joueurs et je pense un très bon staff technique. Je pense que l'avenir est prometteur et les joueurs vont aller là où il y a de la passion pour le jeu et Boston fait partie de ces endroits.
Pour le moment, Boston ne fait pas partie des grands gagnants de la Free Agency, mais ne fait pas non plus partie des grandes perdantes de l'été. Le processus de reconstruire est toujours plus long à Boston et avant de retrouver les joies des finales NBA et d'un titre acquis en 2008, les Verts ont dû patienter 22 ans et deux transferts de mammouth avec KG et Allen en juillet 2007. Patience donc du côté de Boston, mais pour Lee le challenge est de taille. Comme il le souligne, Brad Stevens a inspiré les jeunes joueurs de Boston, et les places sont chères désormais dans la peinture avec Jared Sullinger, Kelly Olynyk ou encore Tyler Zeller.