LeBron James mate Boston !

LeBron James et ses Cavaliers ont battu les Boston Celtics dans l'un des matchs au sommet de la Conférence Est. Outre ce match, Utah se relance en s'imposant contre les Pelicans.

Boston restait sur cinq victoires consécutives... Malheureusement les troisièmes de la Conférence Est se sont inclinés cette nuit face au leader de la Conférence, les Cleveland Cavaliers sur un score sans appel, 120 à 103. La veille, Tyronn Lue avait replacé LeBron James poste 4 pour que son impact dans le jeu soit supérieur, le coach des Cavaliers l'a remis à son poste de prédilection, celui d'ailier. Le King s'y est très vite remis et signe une performance dont il a le secret, 28 points, 11 rebonds et 8 passes pour mener les siens à la victoire face à une équipe des Celtics accrocheuses mais encore un peu juste pour lutter contre l'un des véritables cador de la NBA. Malgré un début de match qui tourne en faveur des Celtics, 35 à 22 à la douzième minute. Ils mènent de quatorze points dans le deuxième quart-temps avant le réveil défensif des Cavaliers qui entament une remontée pour ensuite passer devant et terminer le match en roue libre face à une équipe visiteuse fatiguée. Le jeu collectif de Cleveland a fait la différence, avec huit joueurs à plus de dix points, dont notamment 12 points et 16 rebonds pour l'étonnant Iman Shumpert. Le jeu léché des Celtics a pris du plomb dans l'aile avec beaucoup d'approximations lié au match joué la veille. Malgré cela, Isiah Thomas continue à se démener tel un véritable franchise player, en inscrivant 27 points et mettant à mal Kyrie Irving. A ses côtés, Jared Sullinger inscrit 17 points et prend 13 rebonds.

 

Il était temps que Jimmy Butler revienne pour les Chicago Bulls. L'équipe, sortie des places qualificatives en playoffs, s'est montrée solidaire pour venir à bout d'une autre équipe décevante cette année  : les Houston Rockets. Lors du premier quart-temps, les Bulls prennent rapidement les devants grâce à une mauvaise adresse de la part des Rockets. Malgré cela, ces derniers restent dans le match sous l'influence de l'inévitable James Harden. Malgré le réveil du barbu de Houston, les Bulls infligent un 19 à 4 dans le deuxième quart-temps pour mettre à mal l'équipe texane. Grâce à une pression défensive trop peu vue cette saison, ils mènent de 12 points à la mi-temps. Malgré cette avance, Chicago connaît une situation normale pour une équipe plus habituée à la victoire : ils n'arrivent pas à tuer le match et relancent Houston tout seul à cause de trop nombreuses approximations dans leur jeu offensif. Toutefois, dès l'entame du dernier quart-temps, ils mettent fin à tout suspense grâce à une orgie de tirs primés. Malgré un James Harden en feu, les Rockets ne reviendront jamais et s'inclinent 108 à 100. Les Bulls mettent fin à une série de quatre défaites consécutives sous l'impulsion de Jimmy Butler, auteur de 24 points, mais également de l'énorme match de Pau Gasol, 28 points, 17 rebonds et 6 passes. Malgré cela, les Bulls ont tout de même 25 ballons... Houston s'est appuyé sur James Harden, 36 points et 8 passes. A ses côtés, personne ne se détache et les Rockets continuent d'enchaîner les résultats en dent de scie depuis le début de l'année.

 

Autre équipe qui met fin à une série de défaites inquiétantes pour une éventuelle qualification en playoffs, les Utah Jazz qui s'imposent contre les New Orleans Pelicans, qui disent adieu à tout espoir de qualification. Sur le parquet des Pelicans, c'est Derrick Favors, intérieur sous-côté, qui a fait le show en menant son équipe à la victoire 106 à 94 avec 28 points et 11 rebonds. Il faut dire que le jeu collectif de New Orleans n'est pas très enthousiasmant et n'a pas la faculté à heurter la bonne défense du Jazz. En effet, seul le duo Jrue Holiday et Anthony Davis est sollicité dans cette équipe. Tous les systèmes sont basés pour eux et l'ancien meneur des Sixers, tout comme le jeune Unibrow pensent pouvoir sauver la patrie à eux tout-seuls alors que ce n'est pas le cas. Le Jazz n'en demandaient pas tant et s'imposent tranquillement malgré 29 points d'Anthony Davis (à 11/31 aux tirs !) et les 22 de Jrue Holiday. L'intérieur a bien été suivi par Rudy Gobert, auteur d'une performance solide avec 5 points et 18 rebonds ! Gordon Hayward termine avec 24 points dans un match guère passionnant. Le Jazz n'est plus qu'à une victoire de Houston, huitième de la Conférence Ouest.

 

Une nouvelle mauvaise gestion de la fin de match entraînent les Wizards dans les profondeurs et les éloignent un peu plus de la qualification en playoffs face à un adversaire direct, les Indiana Pacers. Menant de deux points à seulement onze secondes du terme, la franchise de la capitale fait faute sur l'intenable Paul George (38 points) qui inscrit ses deux lancers-francs de la gagne. Il n'y avait pourtant aucun besoin de faire faute dans cette configuration de match où il suffit d'un stop défensif pour entraîner la défaite de l'équipe adverse. Indiana se rapproche un peu plus d'une qualification inespérée en début de saison grâce à une nouvelle énorme performance de leur ailier, bien entouré par des joueurs de devoir comme George Hill, 12 points, Monta Ellis, 17 points ou Jordan Hill 10 points et 9 rebonds. C'est une véritable équipe poil-à-gratter de la Conférence Est. Côté Wizards, malgré une maladresse certaine, John Wall est bien seul pour mener les siens :25 points et 12 passes.

 

Même constat pour les Detroit Pistons, qui se retrouvent neuvièmes de la Conférence Est suite à une étonnante défaite contre les New York Knicks qui restaient sur trois défaites consécutives. Mené par un trio étonnant, les Knicks s'imposent à domicile contre une équipe fatiguée et limitée par les mauvais choix de Reggie Jackson qui est à la peine en ce moment. (8 points à 3/17 aux tirs, 6 passes) Les Knicks se relancent légèrement avec 24 points de leur leader Carmelo Anthony, mais aussi 21 points de Robin Lopez et 20 pour Jose Calderon. En face, Andre Drummond, 24 points et 16 rebonds est seulement accompagné de la très bonne recrue de février, Tobias Harris, 18 points... Pour le reste de l'équipe, c'est le néant et c'est inquiétant pour une équipe qui semble fatiguée alors qu'il reste une vingtaine de matchs à jouer pour se qualifier.

 

Les Spurs enchaînent une huitième victoire consécutive et une trentième victoire à domicile cette saison en venant à bout des Sacramento Kings et ce, malgré l'absence de Tim Duncan, LaMarcus Aldridge et Danny Green, tout les trois laissé au repos. Cela n'a pas empêché les Spurs de venir à bout d'une faible équipe des Kings. C'est Manu Ginobili qui met à mal cette équipe en inscrivant 22 points alors qu'à ses côtés, c'est Kawhi Leonard qui a fait une grosse partie du travail de démolition avec 24 points et 9 rebonds. Les Spurs sont solidement accrochés à la deuxième place de la Conférence Ouest.

 

Les jeunes Wolves ont battu un vieux record de franchise en shootant à 68;4% dans la victoire contre Brooklyn 132 à 118. L'équipe de Minnesota s'est amusé face à une équipe privée de Brook Lopez, laissé au repos dans laquelle Thomas Robinson s'est rappelé à notre bon souvenir en inscrivant 18 points (et 17 rebonds). Le trio Karl-Anthony Towns, Andrew Wiggins et Zach LaVine termine avec 75 points inscrits.

 

 

Jimmy Butler. Statistiquement parlant ce n'est pas le meilleur, mais c'est véritablement lui le véritable leader des Bulls. Leader par l'exemple avec une énergie de tout les instants, qu'elle soit offensive ou défensive. Dès qu'il est là, les Bulls haussent leur niveau et leur investissement défensif de manière considérable, preuve qu'ils sont rassurés par la présence de leur leader. Il hésite de moins en moins à replacer ses équipiers. De plus, il ne faut pas oublier que depuis deux ans, il s'est construit un jeu offensif abouti qui lui permet de tourner à plus d'une vingtaine de points de moyenne. Son retour cette nuit relance les Bulls, qui peuvent à nouveau avoir des ambitions pour la fin de saison.

 

 

Reggie Jackson. Autant le meneur de Detroit a fait une première partie de saison exceptionnelle, autant cela fait quelques matchs qu'il est véritablement médiocre, voire mauvais. Le joueur prend les mêmes tirs de base mais plus rien ne rentre, ce qui a une certaine tendance à l'agacer, ce qui fait qu'il perd  en vision du jeu et en lucidité. Ayant une nouvelle tendance à vouloir sauver la patrie, il prend des tirs de plus en plus compliqué au fil du match et ne pense plus à la distribution du jeu... Et que dire de son investissement défensif? Il est nul, voire inexistant. Son match de cette nuit est un problème récurrent pour les Pistons s'ils veulent décrocher une qualification en playoffs. 

 

 

CLEVELAND 120 BOSTON 103

NEW YORK 102 DETROIT 89

WASHINGTON 99 INDIANA 100

NEW ORLEANS 94 UTAH 106

MINNESOTA 132 BROOKLYN 118

CHICAGO 108 HOUSTON 100

SAN ANTONIO 104 SACRAMENTO 94

LOS ANGELES CLIPPERS 97 ATLANTA 107