LeBron James aimerait New York, mais pas Chicago
Alors que Carmelo Anthony est prêt à définitivement quitter New York, LeBron James aurait un petit faible pour Big Apple, comme en 2010.
Quelle sera la prochaine destination de LeBron James, et surtout, quelles franchises peuvent avoir les faveurs du King cet été ?
Chris Broussard d'ESPN a apparemment la liste des équipes qui seraient dans le viseur de LeBron James pour les saisons à venir. Sans grande surprise, LeBron James voit son aventure sportive se poursuivre du côté de Miami, mais on retrouve aussi des franchises qui pouvaient être les grandes gagnantes de The Decision.
Les Knicks seraient encore dans les tablettes du King, tout comme les Rockets, les Nets de Brooklyn et bien entendu, on retrouve Cleveland, la franchise de ses débuts, la franchise de sa ville natale et celle qui espère retrouver son ancien héros.
New York peut être contente de figurer parmi les favoris, mais d'un point de vue purement financier c'est suicidaire. Pour la prochaine saison, les Knicks ont déjà engagé 68,5 millions de dollars, or le salary cap devrait être aux alentours de 63 millions de dollars. Convaincre James de venir, c'est au minimum 25 millions de dollars. Si James vient, les Knicks peuvent alors convaincre Melo de rester, du coup cela ferait plus de 50 millions au dessus du salary cap. Sanction salée pour Big Apple.
Si les Knicks veulent avoir une chance de pouvoir enrôler James, ou encore conserver Carmelo Anthony, Phil Jackson doit tenter de se soulager des lourds contrats d'Andrea Bargnani (12 millions de dollars) ou encore d'Amar'e Stoudemire avec plus de 23 millions de dollars. C'est la même histoire pour les Nets, sachant que Brooklyn aimerait que Paul Pierce rempile pour quelques saisons de plus. Seuls les Cavs et les Rockets peuvent faire assez de marges financières pour attirer le quadruple MVP.
Les Bulls sont depuis longtemps sur les traces de Melo. Avec l'entrée dans la Free Agency de James, on pouvait penser que l'option LBJ pouvait être envisagée pour Chicago, mais comme en 2010, James n'a pas tellement envie de jouer dans une franchise et devant un public qui le déteste depuis sa danse à la fin des années 2000.