Le Top 3 des recrutements de l'intersaison
Voici le Top 3 des recrutements les plus judicieux pendant une intersaison particulièrement mouvementée.
Entre une draft prometteuse et quelques gros poissons sur le marché des free agents, l'intersaison 2014 s'annonçait intéressante. Parmi tous les mouvements qui ont eu lieu, quels sont ceux qui ont apporté une vraie plus-value ? Petit Top 3, entièrement subjectif.
- Omer Asik à la Nouvelle Orléans
Le recrutement par les Pelicans du pivot en provenance des Rockets est un très bon coup. En effet, sa présence dans la peinture va libérer Anthony Davis d’un certain nombre de ses tâches, notamment en défense. Or le numéro un de la draft 2012 a le potentiel pour être le meilleur à son poste pour la décennie à venir, et même faire partie des très grands joueurs de la ligue. Mais pour cela, encore faut-il bien l’entourer pour qu’il soit en mesure de montrer tout ce qu’il sait faire. Désormais, il pourra compter sur le Turc pour jouer les chiens de la casse dans la raquette, dans le rôle ingrat mais indispensable de défenseur/rebondeur. Pour une équipe ayant terminé la saison dernière comme sixième plus mauvaise défense, ce n’est pas du luxe. Enfin, cette arrivée envoie Ryan Anderson sur le banc, tout en faisant de lui un Sixième homme redoutable : en fonction de ce que propose la défense adverse, il pourra être inséré dans les line-up et faire valoir un redoutable shoot extérieur. Bref, Asik pourrait bien être la pièce qui manquait à l’effectif des Pelicans pour atteindre les playoffs.
- Thaddeus Young, Andrew Wiggins et Anthony Bennett aux Timberwolves
Dans cet échange, Minnesota récupère deux ailiers prometteurs (l’un plus que l’autre, c’est sûr), et un solide joueur de club pour un élément, Kevin Love, qui de toute façon allait partir. Young est le type même du reliable player, celui dont on sait qu’il sera au poste tous les soirs, à défaut d’être brillant. Bennett, pour sa part, ne peut que s’améliorer, après une année rookie catastrophique. Prêt physiquement, mieux mentalement, débarrassé de la pression qui accompagnait son statut de numéro un de la draft 2013 lorsqu’il était à Cleveland, il pourra enfin faire étalage de ses qualités offensives. Enfin, Wiggins est un joueur qui a longtemps fait saliver toutes les franchises NBA. Son année universitaire a un peu déçu les observateurs, mais le Canadien reste un joueur hyper athlétique et très talentueux, qui pourrait s’affirmer comme une star de la ligue. Peut-être pas l’année prochaine, mais ça viendra. Moins dépendants de Love, les Wolves ont donc l’occasion de construire un collectif en s’appuyant sur une base jeune et talentueuse.
- LeBron James à Cleveland
On peut détester LeBron James tant qu’on veut, son retour à Cleveland est le meilleur recrutement de l’intersaison 2014. La preuve ? Transformant la citrouille en carrosse, il a immédiatement fait d’une franchise qui a fini la saison précédente avec 33 victoires un prétendant au titre. Oui, il est fort à ce point-là. En plus, son arrivée met un terme aux disputes de leadership entre Kyrie Irving et Dion Waiters et a rendu l’équipe suffisamment attractive pour attirer un autre gros poisson dans ses filets, en la personne de Kevin Love. Bien sûr, cette feel good story peut avoir un côté agaçant, notamment dans la façon dont elle a été mise en scène par les médias et les sponsors, mais on ne peut pas en nier la dimension sportive : à lui tout seul, LeBron remet les Cavs dans le bon sens.