Le show White !

Le héros de la nuit, c'est lui : Derrick White ! Le meneur des Spurs inscrit 36 points dans la victoire des siens contre Denver (118/108). Les Sixers s'en sont remis au duo Ben Simmons/Tobias Harris pour doucher les espoirs des Nets tandis que les Warriors ont mis les pendules à l'heure.

 

Les Spurs valident leur victoire à Denver pour leur retour à Fort Alamo ! Jamais les Nuggets ne se sont imposés dans la salle de San Antonio depuis 2012. Ce n'est toujours pas le cas après le match de cette nuit, au cours duquel ils s'inclinent logiquement (118/108) face au show Derrick White (36 points à 15/21 aux tirs/5 rebonds/5 passes).Dès le début de la rencontre, les Spurs pratiquent un basket enthousiasmant. Denver résiste mais l'impression visuelle qu'il donne n'est guère positive. Une nouvelle fois, cette équipe a du mal à attaquer sur la défense de leurs adversaires. Jamal Murray (6 points) est invisible, la faute à un Derrick White omniprésent en défense. Sur le plan offensif, le meneur se régale et régale ses coéquipiers. Alors que San Antonio mène, Mike Malone laisse la place à son banc. Tout va mieux pour cette équipe. Grâce à Malik Beasley (20 points/9 rebonds) & Cie, ils passent un 16/0 à leurs adversaires pour éteindre la folle ambiance présente dans la salle. Les remplaçants sont à la hauteur. Le retour sur le terrain de Derrick White permet à San Antonio de ne pas trop prendre la pression alors que Monte Morris (10 points/7 passes) ou Mason Plumlee (8 points) sont omniprésents dans ce bon moment pour les joueurs des Rocheuses. San Antonio repasse devant juste avant la pause sur une interception du meneur, incroyable d'engagement et de présence. Rien n'est joué à la pause (61/58). Les joueurs sont de retour sur le parquet. C'est désormais DeMar DeRozan (25 points/5 passes) qui débute son show, profitant des faiblesses défensives adverses. L'ancien Raptor se régale face à Jamal Murray. Nikola Jokic (22 points/8 rebonds/7 passes) ne pèse pas assez sur le jeu de son équipe depuis le début du match. Il décide de gagner en intensité au fil de ce troisième quart-temps pour éviter que les siens ne prennent la marrée. Le score est serré. Dès que Mike Malone ouvre son banc, ses remplaçants font la différence alors qu'à l'inverse les hommes de Greg Popovich n'ont pas un impact positif sur la rencontre. Quatre points d'avance à l'aune du dernier quart-temps, voilà le défi proposé aux Nuggets pour tenter de l'apporter après treize échecs consécutifs au AT&T Center. Derrick White est impitoyable face à Jamal Murray. Il se joue de lui pour servir à plusieurs reprises LaMarcus Aldridge (18 points/11 rebonds/5 passes). La défense de San Antonio fait du bon travail pour couper Nikola Jokic de ses coéquipiers. Le serbe ne pèse toujours pas. Jakob Poeltl trouve ses marques dans le collectif texan. Il n'y aura guère de suspense, les Spurs prennent jusqu'à 16 points d'avance dans ce quart-temps et l'emporte grâce à un joueur issu de la région de Denver : Derrick White !

 

 

 

Cette fois, Brett Brown décide de laisser Joel Embiid au repos. C'est donc Greg Monroe (9 points/13 rebonds) qui débute dans le cinq majeur de Philadelphie, en danger pour son déplacement au Barklays Center. Le début de rencontre est en faveur de Brooklyn, qui profite de l'absence du pivot camerounais pour servir Jarett Allen (15 points/6 rebonds). Autour de Ben Simmons (31 points/9 passes), les Sixers réagissent en haussant leur intensité défensive. Le score s'équilibre malgré les flèches décochées par D'Angelo Russell (26 points). L'entrée en jeu du banc de Brooklyn leur porte préjudice. Tobias Harris (29 points/16 rebonds) rentre ses tirs pour Philly, l'écart atteint rapidement la dizaine de points en fin de premier quart-temps. Le coup de chaud de Caris LeVert (26 points/7 rebonds) réveille l'équipe de Kenny Atkinson. La salle est en feu alors que Brooklyn recolle au score. Boban Marjanovic (14 points/8 rebonds) est remis sur les parquets par Brett Brown. Les Nets ne parviennent pas à le défendre. Les Sixers reprennent plusieurs possessions d'avance. Brooklyn s'accroche désespérément au score. Cette fois, c'est Spencer Dinwiddie (15 points) qui remet les siens dans le bon sens alors que Tobias Harris, au scoring, et Ben Simmons, à la création, trouvent des espaces facilement dans la défense adverse. La pause est sifflée. Le score est de 65/59. Au retour des vestiaires, la physionomie de la rencontre ne change guère. La différence de talent est prégnante entre les deux équipes. Malgré les systèmes dessinés par Atkinson, Brooklyn ne parvient pas à trouver de solutions, tant sur le plan offensif que sur le plan défensif. JJ Redick (26 points) inscrit plusieurs tirs primés et les Sixers prennent une quinzaine de points d'avance. Alors que tout semble perdu pour leurs adversaires, Philly desserre son emprise. Rondae Hollis-Jefferson (14 points) est précieux au côté de Dinwiddie. Un 14/3 plus tard et voilà les Nets de retour dans la rencontre ! La fin du match peut être dangereuse pour cette équipe de Philadelphie, c'est pourquoi Brett Brown décide de prendre un temps-mort précieux à huit minutes du terme de la rencontre. C'est grâce à leur intensité défensive que cette équipe s'offre une fin de match tranquille. Jimmy Butler (16 points/7 passes) serre D'Angelo Russell alors que Ben Simmons se charge de montrer qu'il peut être l'un des meilleurs défenseurs sur l'homme de la ligue. Résultat ? Les Nets ne peuvent réagir. Philly a fait le travail pour récupérer l'avantage du terrain.

 

 

 

Dans ce Game 3 entre les Warriors et les Clippers, Golden State n'a laissé aucune chance à Los Angeles. Il n'y a pas eu de comeback des Clippers mais une forte domination de la bande à Steve Kerr. En 30 minutes seulement, Kevin Durant inscrit 38 points tandis que les Clippers ne font pas preuve d'adresse avec seulement 37.2% de réussite. 21 points d'écart à la mi-temps, 33 à la fin du troisième quart-temps, les Warriors déroulent et les Clippers coulent. Golden State reprend l'avantage du terrain et mène désormais 2 à 1 dans cette série. Prochain match toujours au Staples Center de Los Angeles.

 

 

 

Top 5 : DeMar DeRozan et Derrick White en mode showtime