Le record pour les Spurs, les Nuggets s'envolent, les Suns s’enfoncent

Pour leur anniversaire, les San Antonio Spurs ont vu les choses en grand pour signer le record de la plus grosse affluence de l’histoire à l’Alamodome. Les Nuggets eux caracolent en tête de l’Ouest quand les Suns s’enlisent dans les profondeurs. C’est parti pour le résumé express de la nuit sur Inside Basket.

 

68 323. À défaut de vivre une grande saison dans le jeu, les San Antonio Spurs ont marqué l’histoire cette nuit pour leur 50ème anniversaire. Pour la réception des champions en titre de la Baie d’Oakland, les Black & silver ont regroupé 68 323 fans dans l’Alamodome pour une fête à la hauteur de ce que représente cette franchise si spéciale. L’Amiral David Robinson au micro pour annoncer officiellement le record et ainsi nourrir encore davantage une ambiance de feu. Un record atomisé dans la mesure où le précédent avait atteint la barre des 62 046 spectateurs, au Georgia dome d’Atlanta pour une rencontre entre les Hawks et les Chicago Bulls… en mars 1998, avec la présence sur le parquet de Sa Majesté donc. Un moment d’histoire qui fera date donc mais qui n’efface pas pour autant le record absolu pour une rencontre avec des joueurs NBA sur le terrain. En effet, le All-star game 2010, organisé dans l’AT&T Stadium des Comboys à Dallas, avait attiré quelques 108 713 fans, difficile donc à aller chercher.

 

Côté basket, peu de choses à retenir si ce n’est la main-mise absolue des Warriors sur la rencontre. Steph Curry, pour son deuxième match de reprise après un mois d’absence, a été plutôt discret, 15 points, 3 rebonds et 4 passes mais ses coéquipiers et notamment le banc ont fait la taf. Jordan Poole a rapidement eu les clés du camion pour signer 25 unités, à 50% de réussite, 6 passes et 3 rebonds. Donte DiVincenzo est lui sorti de sa boîte pour maintenir les Spurs la tête sous l’eau avec ses 22 pions, 7 rebonds et 5 caviars en 25 minutes. Avec un temps de jeu équilibré, personne n’a joué plus de 29 minutes hormis Poole, Golden State s’est promené dans l’Alamodome avant d’enchainer, dans moins d’une semaine, les Celtics, les Cavs et les Nets.

 

 

Pas de Nikola Jokic ? Pas de problème. Les Nuggets poursuivent leur marche en avant même sans leur maitre à jouer, laissé au repos après avoir ressenti une douleur au poignet. Face aux Clippers, en délicatesse depuis le début de l’année et avec un effectif toujours instable, c’est donc Jamal Murray qui a pris les rênes de la franchise des Rocheuses. Les Californiens ont certes récupéré Kawhi Leonard depuis une grosse semaine mais jouent toujours avec un chainon manquant, et non des moindres, Paul George, encore touché aux ischio-jambiers. Pourtant, il y a du bon à retenir chez les hommes de Tyronn Lue qui ont tenu tête aux Nuggets pendant un peu plus de trois QT. Kawhi retrouve de plus en plus facilement ses positions préférentielles et ses sensations, 24 points, 8 rebonds, 4 passes cette nuit et la menace du collectif huilé des Clippers, seulement entraperçu ces dernières années, revient rapidement en mémoire. Les quelques séquences collectives encourageantes sont toutefois vite maîtrisées sur la durée d’un match par une équipe qui a elle trouvé son équilibre depuis le retour aux affaires de Murray. 24 points, 8 rebonds et 4 passes pour le meneur qui a bien distribué et alterné le jeu. 22 unités pour Michael Porter Jr, 17-5-5 pour Aaron Gordon, 14 pions pour Kentavious Caldwell-Pope. Toujours en sortie de banc, John Wall a tenté d’apporter un supplément d’âme pour résister à la pression de Denver en début de 4ème QT, 16 points, 7 rebonds et 4 passes pour l’ancien Wizard, mais les Nuggets étaient trop solides cette nuit. Ils maitrisent parfaitement le money-time pour engranger une cinquième victoire de suite, la 16ème en 19 matchs. Une victoire qui leur permet de revenir à hauteur de Memphis en nombre de victoires et ainsi de passer à la première place à l’Ouest avant de retrouver le Magic, les Blazers, les Wolves, les Pacers et le Thunder, le tout à la maison. De quoi continuer cette belle dynamique avant le All-star break.

 

 

C’est la bérézina pour les Suns en 2023. Encore privés de Devin Booker et Chris Paul, les Suns n’ont que très peu existé sur le parquet des Wolves et enchainent une 11ème défaite en 13 matchs. Malgré le résultat serré à l’arrivée, les Wolves ont plutôt maitrisé leur sujet avant de lâcher complètement dans le dernier quart, sans conséquence. Durant trois QT, Anthony Edwards en tête, Minnesota ne laisse aucune chance aux Suns. 31 points pour le pétard ambulant du Minnesota, 17 pour D’Angelo Russell et 16 unités en 19 pour Taurean Prince, très précieux en sortie de banc. Rudy Gobert a converti son seul tir de la partie pour 4 points avant de gober 12 rebonds et voler 4 ballons. Minnesota signe ainsi une 21ème victoire en 43 matchs pour se classer 9ème, dans un ventre mou qui pourrait les propulser à la 6ème place si les astres s’alignent. Les Suns sont… juste derrière, à la 10ème place avec un blanc de 21 succès pour 23 revers. La galère n’est pas terminée puisque Memphis, par deux fois et les Nets se dresseront sur leur route pour la semaine à venir.

 

 

New Orleans Pelicans 116 - 110 Detroit Pistons

Atlanta Hawks 113 - 111 Indiana Pacers

New York Knicks 112 - 108 Washington Wizards

Golden State Warriors 144 - 113 San Antonio Spurs

New Orleans Pelicans 124 - 110 Chicago Bulls

Phoenix Suns 116 - 121 Minnesota Timberwolves

Orlando Magic 108 - 112 Utah Jazz

Denver Nuggets 115 - 103 Los Angeles Clippers

Houston Rockets 114 - 139 Sacramento Kings

 

 

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