Le ras-le-bol des Pelicans, après le forfait de Quincy Pondexter
Quand la série de galères des Pelicans va-t-elle s'arrêter ? Depuis le début de saison, c'est l'hécatombe dans la franchise de la Nouvelle Orleans. Hier, l'ailier Quincy Pondexter annonçait son forfait pour la saison. Le coup de grâce pour NOLA ?
Absent des parquets depuis la reprise du championnat, Quincy Pondexter devait faire son retour courant janvier. Mais, finalement le joueur va subir une seconde opération chirurgicale sur son genou gauche. Sans être le membre le plus flashy de l'effectif des Pelicans, Pondexter avait une vraie légitimité dans le cinq de l'équipe. Derrière le franchise player Anthony Davis et le trident du backcourt, Jrue Holiday, Eric Gordon et Tyreke Evans, l'ancien Grizzlie s'attelait aux basses besognes défensives. Son apport offensif (9,0 points) et son adresse derrière l'arc (43,3%) ont été déterminante dans la qualification aux playoffs.
Avant son arrivée l'an passé, les Pelicans plafonnaient à 18 victoires pour 18 défaites, après sa titularisation NOLA est passé au bilan positif de 27-19. Ce n'est donc pas un hasard de voir les Pels au fond du trou en l'absence de leur ailier titulaire. Ses deux back-up, Alonzo Gee et Dante Cunningham sont loin d'avoir son impact. Et aussi polyvalent que soit Tyreke Evans, il n'a pas la carrure pour évoluer au poste 3. Les hommes d'Alvin Gentry pêchent d'abord en défense (28ème de la Ligue) et la saison blanche de Pondexter ne va pas les aider sur ce point. Le coach exprime toute sa frustration.
Je déteste cette nouvelle, mais c'est ce que tout le monde dit dans pareil cas. Nous avons fait sans lui jusqu'à présent et nous allons continuer comme ça toute la saison. Nous étions vraiment impatient de le revoir car il aurait pu nous aider. Il apporte de l'espace et du shoot en attaque, tout en étant un défenseur polyvalent. Mais, il faudra s'en passer.
En bon capitaine de galère, Anthony Davis essaye, lui, de rassembler ses troupes.
Nous avons eu beaucoup de blessés, finalement les gars sont revenus et nous finissons toujours par être en mesure de gagner des matchs. Nous ne sommes pas à la recherche de l'homme providentiel ou de quelqu'un qui nous donnera une tape dans le dos. Nous sommes tous des hommes et on se doit de gagner. C'est notre but ici, et c'est pour cela que les gars sont payés.
Si les Pelicans continuent d'enchaîner les déconvenues, ils vont rapidement arrêter de regarder vers le haut du classement. Dans les coulisses, le club s'affaire à des changements en profondeur. Invité surprise des playoffs l'an passé, NOLA ne confirme pas ses progrès. En cas d'échec, des têtes devraient tombées car l'effectif apparaît de plus en plus bancal. Les contrats de 10 jours aux free-agents disponibles ne changeront pas la donne. Alors, il se murmure que l'ancien Piston Joe Dumars pourrait devenir le prochain general manager du club... à suivre.