Le break pour des Celtics trop forts

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• le 10/6/2024 à 09h24
  Par Alban Laffitte

Après un premier match bien maitrisé par Boston, Luka Doncic et Dallas devaient montrer un visage avant de repartir dans le Texas. Mais les Celtics, plein de ressources, prend le dessus dans cette finale.

Luka contre le reste du monde. Ça résume presque ce Game 2 des Finales NBA. Déjà, on avait quitté le génie slovène quelque peu frustré par sa performance et dès les premières minutes, il pose des bases en réglant son thermostat sur brûlant. Ses fadeways rendent fous les défenseurs des C's alors que Kyrie Irving se prend des vraies broncas du TD Garden chaque fois qu'il touche la balle.

Les ingrédients sont là d'autant que Boston tarde à se mettre réellement en route. Du moins offensivement, car défensivement, une pression de tous les instants limite Dallas et les nombreux coups hâchent le jeu et font durer le premie QT. Un rythme qui va bien à Luka Doncic face à des Celtics maladroits, surtout de loin. Il faut l'entrée de Kristpas Porzingis pour vraiment réveiller les siens. La licorne lettone, bien qu'une nouvelle fois très précieuse, a transmis sa tunique de facteur à Jrue Holiday, dans tous les bons coups en première mi-temps. Il finira avec 26 points et 11 rebonds. Le match se délie progressivement mais côté Texans, le dilemne reste le même : qui pour accompagner Luka ?

Kyrie a quelques fulgurances en pénétration mais les PJ Washington et autre Daniel Gafford ont du mal à concrétiser leurs occasions et les caviars un peu plus nombreux laissés par les deux hommes forts de la franchise. Dans le même temps, Boston retrouve un peu de force dans le poignet et alors que Dallas, malgré tout, maitrisait jusque-là les débats, le chassé-croisé commence. À défaut d'exceller au socring, Jayson Tatum fait des merveilles dans l'organisation, trouve tous les espaces. Les signaux sont au vert pour les C's et quand Payton Pritchard envoie une ogive du milieu de terrain avant de rentrer aux vestiaires, beaucoup de choses vont dans le sens de la bande de Joe Mazzulla.

La deuxième mi-temps n'arrange pas les affaires des Mavericks. Boston continue de monter en puissance. Tatum met en peu plus dedans alors que Derrick White, 18 points, 3 interceptions, 2 contres, sans faire de bruit, est toujours aussi précieux dans deux côtés du terrain. Les multiples balles perdues des Mavs permettent à Boston de créer un écart qui va durer, durer, durer. Les Celtics ne gâchent pas grand chose. Les choix de Jason Kidd peinent à faire la différence même si l'écart se réduit avec, enfin, l'apport de l'ensemble du 5 majeur. Mais Boston est trop fort, trop juste, à l'image d'un double chase down block de Jaylen Brown et Derrick White alors que PJ Whashington espérait réduire l'écart à une possession avec une minute à jouer. Luka Doncic score 32 points, 11 rebonds et 11 passes, dans ses standards mais 8 pertes de balles et une défense digne des meilleurs plots d'entrainement. Kyrie lui est limité à 16 points à 7/18.

Bien trop peu pour contrer la justesse et la richesse du collectif de Boston qui part dans le Texas avec un avantage certain et une confiance totale. Rendez-vous dans le nuit de mercredi à jeud pour le Game 3

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