Le 5 Majeur International du Magic

Les joueurs internationaux ont pris une place prépondérante en NBA au cours de la dernière décennie. Pendant tout le mois d'août, Inside Basket vous propose de découvrir les meilleurs joueurs étrangers de chaque franchise sous forme d'un 5 majeur et d'un banc. Aujourd'hui : Orlando Magic.

 

Chez le Magic : 3 saisons pour 161 matchs

Bilan : 89 victoires - 72 défaites (55,3%)

Stats : 7.9 points à 45,0% aux tirs, 1.9 rebond et 3.1 assists en 20 minutes

 

Révélé sous l'uniforme du Jazz à la retraite de John Stockton, Carlos Arroyo rejoint furtivement Detroit en 2005. Souvent benché par son coach Flip Saunders, il bouscule un arbitre en guise de protestation à une faute sifflée. La goutte d'eau qui fait déborder le vase. Les Pistons l'expédient quelques jours plus tard à Orlando contre Kelvin Cato. Son arrivée en Floride coïncide avec un run de 12 victoires en 15 matchs pour terminer la saison. Le meneur retrouve des couleurs au Magic avec plus de 10 points de moyenne. Remplaçant attitré de Jameer Nelson les deux saisons suivantes, il passe même un tour de playoffs en 2008 avant de s'exiler en Israël. Véritable légende à Porto-Rico après la victoire de sa sélection contre Team USA lors des J.O. 2004, il s'est reconverti avec succès dans le reggaeton.

 

 

Chez le Magic : 7 saisons pour 435 matchs

Bilan : 177 victoires - 258 défaites (40,7%)

Stats : 16.2 points à 45,2% aux tirs, 2.9 rebonds et 3.0 assists en 31 minutes

 

Arrivé en provenance de Denver en 2014, c'est à Orlando que la carrière d'Evan Fournier décolle vraiment. Un premier exercice à 12 points de moyenne pour se faire connaître puis cinq saisons et demie entre 15 et 19 points. Seul bémol mais de taille, le manque cruel de victoires chez ce Magic. Vavane n'a connu qu'une seule saison avec un bilan positif à Disney pour deux petits tours de playoffs. Léger, mais l'équipe avait sans doute atteint son plafond. Evacué à la trade deadline 2021, le même jour que ses coéquipiers Nikola Vucevic et Aaron Gordon, il laisse toute de même une trace dans la franchise. Utilisé en go-to-guy dans le money time, le Français n'a jamais refusé un tir dans les moments chauds. On se rappelle son game winner contre les Cavaliers en novembre 2018 suivi d'un autre quelques jours plus tard face aux Pistons.

 

 

 

Chez le Magic : 8 saisons pour 497 matchs

Bilan : 277 victoires - 220 défaites (55,7%)

Stats : 14.5 points à 43,2% aux tirs, 4.5 rebonds et 3.9 assists en 33 minutes

 

Après le départ de Tracy McGrady en 2004, le Magic cherche de nouvelles têtes pour prendre la relève. La signature de l'ailier Hedo Turkoglu arrive à point nommé. Le Turc avait montré de belles choses à Sacramento, mais prend une toute autre dimension à Orlando. De la polyvalence, du shooting, il franchit progressivement tous les paliers pour décrocher le titre de Most Improved Player en 2008. Proche du niveau All Star, il tourne alors en 19.5 points à 40% longue distance, 5.7 rebonds et 5.0 passes. C'est surtout sa capacité à aligner les shoots clutchs qui force le respect d'où son surnom de Mister 4th Quarter. Porté par le Turc et Dwight Howard, le Magic atteint à la surprise générale, les NBA Finals en 2009. Une marche trop haute pour Hedo qui peut se venger avec sa sélection nationale. Lors des championnats d'Europe 2001, ses 15.5 points permettent à la Turquie de remporter la première médaille de son histoire. Re-belote lors des championnats du monde en 2010 avec la médaille d'argent acquise à domicile. Hedo s'y affiche encore à 12.3 points à 30 ans passés.

 

 

 

Chez le Magic : 2 saisons pour 159 matchs (en cours)

Bilan : 54 victoires - 105 défaites (34%)

Stats : 16.9 points à 47,7% aux tirs, 4.3 rebonds et 3.2 assists en 31 minutes

 

Avec seulement deux campagnes à son actif, Franz Wagner est déjà incontournable dans ce 5 majeur. Drafté à la huitième position, l'Allemand a vite trouvé sa vitesse de croisière en NBA avec 28 points inscrits dès le premier mois de sa saison rookie. Il remet le couvert fin décembre avec 38 unités contre les Bucks. Capable d'évoluer aux poste 2, 3 ou 4, il n'oublie pas de scorer pour peu qu'on le laisse libre. Il a même terminé en tête de sa promo au nombre de points inscrits avec 1197. Une bonne surprise confirmée en année sophomore avec 18.6 points en moyenne. Plus de playmaking et d'adresse derrière l'arc, le Teuton est la seconde option offensive du Magic derrière Paolo Banchero

 

 

Chez le Magic : 9 saisons pour 591 matchs

Bilan : 215 victoires - 376 défaites (36,4%)

Stats : 17.6 points à 49,9% aux tirs, 10.8 rebonds et 2.8 assists en 32 minutes

 

Deuxième rebondeur alltime du Magic, premier au nombre de tirs inscrits, Nikola Vucevic est une institution en Floride. Le seul regret, être tombé dans une période de vache maigre à Orlando. Comme son pote Vavane, le Monténégrin n'enregistre qu'une seul bilan positif en neuf saisons ! La faute à un general manager, Rob Hennigan, peu inspiré en matière de draft et de recrutement. Pourtant, Vooch n'a pas grand chose à se reprocher. Sept saisons en double double de moyenne, deux sélections pour le All Star Game, le pivot a réussi l'exploit de hisser cette équipe à deux reprises en playoffs. Un toucher de velours, un tir crochet létal, une vision du jeu largement au-dessus de la moyenne pour un big man, Vucevic est sans conteste le meilleur joueur du Magic des années 2010's.

 

 

 

Gordan Giricek (Croatie)

2 saisons pour 75 matchs

Stats : 11.7 points à 44% aux tirs, 3.9 rebonds et 2.0 assists en 32 minutes

 

Mickaël Piétrus (France)

3 saisons pour 148 matchs

Stats : 8.7 points à 42% aux tirs, 3.0 rebonds et 0.8 assist en 23 minutes

 

Tariq Abdul-Wahad (France)

1 saison pour 46 matchs

Stats : 12.2 points à 43,3% aux tirs, 5.2 rebonds et 1.6 assist en 26 minutes

 

Andrew Nicholson (Canada)

4 saisons pour 247 matchs

Stats : 6.5 points à 47,3% aux tirs, 3.2 rebonds et 0.5 block en 15 minutes

 

Moritz Wagner (Allemagne)

3 saisons pour 131 matchs

Stats : 9.8 points à 48,9% aux tirs, 4.2 rebonds et 1.4 assist en 18 minutes

 

Cocorico ! Deux français sont présents dans cette second unit, avec des fortunes diverses. Tariq Abdul-Wahad ne reste qu'une cinquantaine de matchs en Floride, mais c'est ici qu'il réalise sa meilleure production offensive avec 12.2 points. Dans un effectif promis aux bas-fonds de la Conférence Est, le Magic s'en tire avec un bilan à l'équilibre... et un titre de Coach of the Year pour Doc Rivers. Le deuxième frenchie, Mickaël Piétrus, reste un peu plus longtemps chez Disney. Sixième Homme attitré de Stan Van Gundy, Air France se régale dans le collectif floridien. Il s'illustre avec de gros tirs à 3 points pendant la campagne de playoffs 2009 tout en défendant le plomb sur Ray Allen et LeBron James. Troisième tricolore à atteindre les NBA Finals derrière Tony Parker et Ronny Turiaf, la marche des Lakers reste cependant trop haute.

 

 

Mentions : Geert Hammink, un Batave de 2m15, reste dans l'Histoire comme le premier joueur international de la franchise. Le Magic peut aussi se targuer d'avoir signé Pat Burke, l'unique Irlandais à fouler les parquets NBA. Mention aussi pour les intérieurs Serge Ibaka et Bismack Biyombo, recrutés en même temps par Rob Hennigan pour être associé à Vucevic. Une erreur de casting majuscule pour un GM habitué aux choix douteux. Ce n'est pas le Croate Mario Hezonja, drafté à la place n°5 en 2015 qui dira le contraire.

 

Episode 21 : Oklahoma City Thunder

Episode 20 : New York Knicks

Episode 19 : New Orleans Pelicans

Episode 18 : Minnesota Timberwolves

Episode 17 : Milwaukee Bucks

Episode 16 : Miami Heat

Episode 15 : Memphis Grizzlies

Episode 14 : Los Angeles Lakers

Episode 13 : Los Angeles Clippers

Episode 12 : Indiana Pacers

Episode 11 : Houston Rockets

Episode 10 : Golden State Warriors

Episode 9 : Detroit Pistons

Episode 8 : Denver Nuggets

Episode 7 : Dallas Mavericks

Episode 6 : Cleveland Cavaliers

Episode 5 : Chicago Bulls

Episode 4 : Charlotte Hornets

Episode 3 : Brooklyn Nets

Episode 2 : Boston Celtics

Episode 1 : Atlanta Hawks