Le 5 Majeur International des Timberwolves

Les joueurs internationaux ont pris une place prépondérante en NBA au cours de la dernière décennie. Pendant tout le mois d'août, Inside Basket vous propose de découvrir les meilleurs joueurs étrangers de chaque franchise sous forme d'un 5 majeur et d'un banc. Aujourd'hui : les Minnesota Timberwolves.

 

Chez les Wolves : 7 saisons pour 421 matchs 

Bilan : 165 victoires - 256 défaites 

Stats : 10,1 points à 37,7% aux tirs, 4,1 rebonds et 8,1 passes en 31 minutes

 

Prodige du basket en Europe, qui a commencé professionnel à 14 ans en Espagne, Ricky Rubio fut drafté par les Wolves en 2009, mais n’arrive que deux ans plus tard. Et ses débuts sont plutôt bons du côté de Minneapolis, où il forme un duo avec Kevin Love, et dont l’objectif était de ramener la franchise en Playoffs. Sans être incroyable, le duo marche plutôt bien et l’espagnol tourne pas loin du double double avec environ 10 points pour 8 passes de moyenne lors de son passage chez les Timberwolves. Après six années passées dans l’équipe, le joueur part chez le Jazz, dans un trade qui amènera un joueur dont on parlera plus tard. Il sera de retour pour une petite saison en 2020-21. Au cours de sa carrière chez les Wolves, Rubio deviendra le deuxième meilleur passeur de l’histoire de la franchise, et se classera parmi les 10 joueurs les plus capés avec la franchise.

 

 

 

Chez les Wolves : 3 saisons pour 220 matchs 

Bilan : 77 victoires - 143 défaites 

Stats : 7,2 points à 41,5% aux tirs, 2,9 rebonds, 3,4 passes en 26 minutes 

 

Pour le poste d’arrière, c’est le début des problèmes chez les Wolves, les postes 2 non-américains n’étant pas légion. Au final, Marko Jaric se retrouve titulaire. Seulement trois saisons pour un rôle limité dans l’équipe, alternant entre les titularisations et un rôle en sortie de banc. Il aura évolué dans l’une des nombreuses périodes sombres de Minnesota, où l’équipe replonge petit à petit dans les bas-fonds de l'Ouest après avoir atteint les finales de conférence en 2004. Pas inintéressant comme joueur, le talent était présent comme en témoigne ses expériences européennes ainsi que son parcours international avec la Yougoslavie. Malheuresement, il n'aura pas fait son trou en NBA

 

 

Chez les Wolves : 6 saisons pour 442 matchs 

Bilan : 166 victoires - 276 défaites 

Stats : 19,7 points à 44,1% aux tirs, 4,3 rebonds et 2,3 passes en 36 minutes 

 

Drafté par les Cavs en 2015, il n’y jouera pas et marquera le début d’une reconstruction pour les Wolves. Andrew Wiggins rejoindra la franchise, qui se sépare de Kevin Love, son franchise player du moment. Numéro 1 de draft, le canadien suscitait de nombreuses attentes tant son talent est impressionnant. Cependant, il ne l’exprimera jamais totalement dans l’équipe du Minnesota, malgré des pointes au scoring très sérieuses. Souvent critiqué pour son côté soft, la meilleure version de Wiggins ne sera pas pour les Wolves et se révélera bien plus utile pour les Warriors, où il deviendra All-Star. Au grand dam de l’équipe de Minneapolis, à qui il ferait énormément de bien aujourd’hui au vu de son évolution. Avec 442 matchs disputés, il est le sixième joueur à avoir le plus porté le maillot, et se classe troisième parmi les meilleurs scoreurs de l’histoire de la franchise.

 

 

Chez les Wolves : 8 saisons pour 511 matchs 

Bilan : 229 victoires - 282 défaites 

Stats : 23 points à 52,6% aux tirs, 11,2 rebonds et 3,2 passes en 34 minutes

 

Le franchise player d’une ère décevante et tellement compliquée pour les Wolves. Numéro 1 de draft en 2015, l’arrivée de Karl-Anthony Towns se fera aux côtés de Flip Saunders, personne historique pour Minnesota, qui décèdera malheureusement en octobre de la même année. Le joueur sera vite amené à prendre le lead de la franchise pour tenter de ramener l’équipe en Playoffs, elle qui ne les a plus connus depuis 2004. Dès sa saison rookie, il tourne en double double, et fait part de ses qualités offensives, et son shoot lointain, plus qu’efficace pour un intérieur. Triple All-star avec les Wolves, il aura joué la postseason en étant accompagné d’un coéquipier qui possède plus l’âme d’un leader, que ce soit Jimmy Butler ou Anthony Edwards. Dans le top 4 des joueurs ayant disputé le plus de matchs avec Minnesota, il est le joueur avec le plus de 3 points rentrés pour la franchise, en plus d’être deuxième meilleur scoreur, contreur et rebondeur de l’histoire des Wolves.

 

 

 

Chez les Wolves : 6 saisons pour 271 matchs 

Bilan : 98 victoires - 173 défaites 

Stats : 12,6 points à 51,8%, 6,7 rebonds et 0,7 passe en 25 minutes

 

Nikola Pekovic est le titulaire dans ce 5 majeur international des Wolves. Pas le meilleur poste 5 international que la NBA a connu, et qui est passé par la franchise, mais celui qui a le plus accompli et réussi, en attendant, on l’espère, qu'un joueur français réussira à Minneapolis. Drafté par Minnesota au second tour de la draft 2010, le monténégrin va gravir les marches pour s’installer comme titulaire aux côtés de Kevin Love, et devenir un élément majeur d’une équipe souhaitant retrouver les Playoffs. Au plus haut, Pekovic scorera 17 points pour presque 9 rebonds sur une saison, en 2014. Sans être transcendant, il est un élément important parmi les joueurs internationaux de l’histoire des Wolves. 

 

 

JJ Barea (Porto Rico)

3 saisons pour 194 matchs 

Stats : 10,1 points à 40,2% aux tirs, 2,4 rebonds et 4,3 passes en 21 minutes

 

Josh Okogie (Nigeria)

4 saisons pour 244 matchs 

Stats : 6,4 points à 40,3% aux tirs, 2,9 rebonds et 1,1 passe en 20 minute

 

Andrei Kirilenko (Russie)

1 saison pour 64 matchs

Stats : 12,4 points à 50,7% aux tirs, 5,7 rebonds et 2,8 passes en 32 minutes

 

Rasho Nesterovic (Slovénie)

5 saisons pour 316 matchs 

Stats : 7,5 points à 49,5% aux tirs, 5,4 rebonds et 1 passe en 24 minutes

 

Rudy Gobert (France)

1 saison pour 70 matchs (en cours)

Stats : 13,4 points à 65,9% aux tirs, 11,6 rebonds et 1,2 passe en 30 minutes

 

Le moins que l’on puisse dire, c’est que le frontcourt des Wolves est très bien chargé. Bon courage pour attaquer la raquette ou prendre des rebonds. Offensivement, Rudy Gobert ou Rasho Nesterovic, ce n’est pas très technique et pratique en 2023, mais ça contre et ça prend de la place à l’intérieur. Après une saison dans la ligue russe, Andrei Kirilenko revient en NBA et réalise une saison très honorable à Minnesota, pleine de polyvalence, avec de la production dans toutes les catégories statistiques majeures. Sur le backcourt, on retrouve JJ Barea à la mène, qui entre deux passages aux Mavs, aura connu certaines de ses meilleures années à titre individuel chez les Wolves. A ses côtés, Josh Okogie, drafté par la franchise, via le fameux trade de Ricky Rubio. Le joueur est certes limite offensivement, mais se révèle être un role player sérieux défensivement.

 

 

Mentions : Moqué pour être le deuxième choix de la cuvée de Draft 2003, Darko Milicic n’aura jamais confirmé les attentes mais réalisa un passage correct, sans plus, à Minneapolis. Gorgui Dieng possède près de 500 matchs au compteur mais bien moins impactant que les joueurs présents sur le même poste. Anthony Randolph ou Dario Saric n’ont réalisé qu’un passage éclair pour pourvoir prétendre à mieux.

 

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Episode 1 : Atlanta Hawks