Langston Galloway : ''Chris Paul est un fabricant de confiance"

Coincé au bout du banc des Suns, Langston Galloway dresse un portrait élogieux du meneur vétéran des Suns.

Au milieu de la saison 2014-2015, Langston Galloway signe un contrat de 10 jours avec les Knicks. Efficace dès ses premières apparitions, il sera ensuite conservé par le staff new-yorkais. Pour un joueur universitaire moyen et non drafté à sa sortie de fac, cette prouesse est déjà la concrétisation d'un rêve. Alors, participer à une Finale NBA, cette fois on est dans le domaine du mirage. Pourtant, en signant chez les Suns à l'intersaison avec un contrat minimum, Galloway est bien aux premières loges pour le dénouement de cette saison. Utilisé avec parcimonie par son coach Monty Williams, l'ancien Knick a participé à 40 matchs pour un rendement nettement en baisse par rapport aux années précédentes : 4.8 points et 1.1 rebond en 11 minutes. Peu importe, il a l'occasion de soulever le Trophée et gommer ses galères avant d'arriver dans la Grande Ligue. Au micro du journaliste Ian Begley, il est revenu sur sa motivation pour rester compétitif en NBA :

 

La manière dont je vis ma carrière, jour après jour, est la suivante : Je regarde dans le vestiaire pour voir s'il y a un gars ici qui n'a pas été drafté. S'il y en a un, c'est lui que je vais surveiller. Comme moi auparavant, il est en territoire inconnu et il doit se bouger les fesses tous les jours. Je me dis alors que quelqu'un est là pour essayer de me piquer mon travail ou qu'il y a des mecs derrière moi qui arrivent, plus jeunes, qui affirment qu'ils ont plus faim. C'est ainsi que j'ai procédé à chaque étape de ma carrière. Je dois travailler dur tous les jours, sachant qu'ils me regardent.

 

De sixième homme attitré des Pistons l'an dernier, Langston Galloway est passé à un rôle beaucoup moins important en Arizona. Sur cette campagne de playoffs, il n'a foulé qu'à deux reprises le parquet contre les Lakers puis les Nuggets. En observateur interne, il note toute l'importance de Chris Paul dans la réussite de l'équipe. Un vétéran qui soude les différents joueurs et qui insuffle une confiance à toutes épreuves :

 

Il fait définitivement beaucoup de choses en dehors du parquet qui nous rassemblent, comme la camaraderie et des trucs comme ça. Mais, son plus grand apport en matière de leadership, à mon avis, est qu'il est un fabricant de confiance. Il renforce la confiance de tout le monde et c'est ce qui aide les autres gars à réussir sur le terrain. Il transpire cela. Il vous rend meilleur que ce que vous êtes. Sur le banc, il pourrait vous prendre à part et vous expliquer des détails spécifiques de certaines actions. Idem en dehors du terrain, où il pourrait vous parler de scénarios à exécuter contre différentes équipes. Il le fait tout le temps dans la pratique. Mais, aussi, il nous réunit en équipe lorsque nous mangeons ensemble, nous nous détendons à l'hôtel ou nous bavardons dans l'avion. Il identifie des points communs pour nous donner de la confiance dans le vestiaire.