Lance Stephenson, la nouvelle diva ?
Echec cuisant des Hornets la saison passée, Lance Stephenson a été envoyé aux Clippers. L'ancien Pacer tient juste à souligner le manque de considération à Charlotte, à l'origine de son passage raté.
Lance Stephenson est passé du statut de superstar en devenir chez les Pacers à celui de déception du côté des Hornets pour finir homme de la super second unit des Clippers.
Transféré cet été pour ne pas avoir apporté l'étincelle qui manquait du côté de Charlotte, Lance Stephenson est revenu pour Orange County Register sur son passage loupé, après avoir signé un contrat de 27 millions de dollars sur trois ans. Selon l'ancien Pacer, le General Manager des Hornets et les Hornets en général ont été à l'origine de sa baisse de régime et de son échec. Rich Cho, GM de la franchise de Charlotte, a expliqué au moment de la signature de l'arrière, que Stephenson était l'un des meilleurs jeunes en NBA. L'intéressé ne l'a pas ressenti :
Je ne l'ai senti comme ça. J'étais assis sur le corner. Cela ne montre pas que l'on veut faire de moi une star. Une star normalement a la balle. Je pense que la manière dont il voulait faire de moi une star ne se voyait pas sur le terrain. Avec l'attaque de Doc Rivers, j'ai la balle en main. Nous bougeons, nous faisons des écrans pour les autres. Tout le monde touche le ballon dans cette équipe.
La saison dernière, et au cours des 61 matchs joués sous les couleurs des Hornets, Lance Stephenson tournait à 8,2 points à seulement 38% et surtout un pitoyable 17% derrière l'arc. Il ne prenait plus que 4,5 rebonds et 3,9 passes (en 26 minutes de jeu), ce qui était bien loin de ses 13,8 points (49%, 35% à 3pts), 7,2 rebonds et 4,6 passes qu'il compilait lors de sa dernière année avec Indiana (en 35 minutes de jeu).
Aux Hornets, Stephenson n'a joué que 25 matchs en tant que titulaire, une position qui l'a certes écarté des spotlights de la NBA, mais Doc Rivers n'a pas l'intention d'en donner davantage à l'ancien pensionnaire de Cincinnati. En effet, l'effectif surdimensionné des Clippers oblige l'ancien coach des Celtics a laissé des joueurs comme Stephenson, Jamal Crawford ou encore Josh Smith sur le banc, pour constituer l'un des bancs les plus denses de la ligue.
Stephenson saura-t-il mettre son ego de côté ? Avec Rivers aux commandes, l'ancien Hornet n'aura pas le choix et il ne sera pas question pour l'arrière de critiquer les décisions de son coach, qui est aussi le président des opérations basket qui a tout fait pour le sortir du marasme de Charlotte.
Larry Brown Sports tient tout de même à souligner que le taux d'utilisation de Stephenson a été plus haut aux Hornets (21,1%) que lors de sa dernière année aux Pacers (19,4%) et que son comportement dans les vestiaires lui a valu une mise au banc systématique. Toujours la faute des autres ? Peut-être pas dans le cas Stephenson.