La rédac' dévoile ses cinq de rêves (Partie 2)

Chacun d'entre nous a son équipe type. Ces quelques joueurs qui squattent toutes nos compositions dans NBA 2K par exemple. Encore plus qu’auparavant, c'était la grosse mode cette année de donner ses joueurs favoris. J'ai donc arpenté les couloirs de la rédaction pour demander à mes collègues quels étaient leurs cinq majeur idéal. Les sélections de nos rédacteurs sont toutes originales, certains ont décidé de miser tout sur le côté sportif tandis que d'autres ont laissé parler leur cœur. Voici les cinq majeurs de la rédac' !

Stockton est le meilleur passeur et intercepteur de l'histoire, shooteur fiable (plus de 50 % en carrière), une vision du jeu inégalée et un vrai joueur à l'ancienne un peu vicieux. Le meilleur meneur pur de l'histoire de la NBA.
Drazen Petrovic, il n'a pas eu le temps de faire une grosse carrière NBA mais il a marqué son époque en Europe et aurait été l'égal des plus grands en NBA.
Pour l'ailier, c'est la que mon choix devient compliqué. J'hésitais en Rick Barry, Worthy, Havlicek et Pippen. Et j'ai choisi le dernier pour son coté complet. Il n'avait pas vraiment de shoot extérieur mais il était fort partout ailleurs. Et puis je ne suis pas persuadé que Jordan aurait eu la carrière qu'il a eu sans lui.
Karl Malone est indissociable de Stockton, l'un n'aurait probablement pas existé sans l'autre. Un monstre physique, scoreur exceptionnel et d'une puissance rarement égalée avec des coudes très affutés. Enfin en pivot, le choix du coeur. Vlade Divac (c'était lui ou Sabonis mais il est arrivé trop vieux en NBA) car j'aime les pivots passeurs et que dans ce domaine il a été un des derniers géants...de plus doté d'un bon shoot.

Magic me fait encore rêver aujourd'hui.  Un grand meneur capable de faire des passes magiques. Il m a définitivement fait aimer la NBA.
Kobe restera pour moi l'un des meilleurs joueurs de tous les temps quoi que ses haters en disent. Il a marqué la NBA par sa hargne et son talent.
Scottie Pippen car c'est un mec tellement complet et beau à regarder jouer. Le lieutenant indispensable à MJ
Duncan : je ne suis pas une grande fan des Spurs mais il joue tellement bien et juste. Sa longévité impose le respect. 
Abdul-Jabbar : Pour ses six titres de champion,  sa manière de marquer au panier avec son bras roulé. . Je suis une fan de son style
Enfin, en Special guest, j'aurais aimé ajouter Allen Iverson !

Il faut la rencontre du feu et de l'eau, du soleil et de l'humidité pour créer un arc-en-ciel. Alors laissez vous guider vers ce 5 imaginaire haut en couleur. Steve Nash compile 4 All-Star games, 3 All-NBA First Team, 2 titres MVP en 2004-05 et 2005-06. Avec ces palmes, il rejoint des joueurs comme Bill Russell, Wilt Chamberlain, Kareem Abdul-Jabbar, Moses Malone, Larry Bird, Magic Johnson, Michael Jordan, LeBron James ou Tim Duncan. En carrière, en playoffs, Nash tourne à un insensé 20 points et 10,5 passes de moyenne. Un magicien. Bleu. Comme Merlin. Kevin Johnson, 19 points et 9 passes de moyenne en carrière à Phoenix , KJ est juste plus rapide que Tony Parker ou plus aérien que Spud Webb. L’actuel maire de Sacramento a postérisé Hakeem Olajuwon en playoffs !!! Le Sun le plus sous-évalué de l’Histoire de la franchise. Jamais il ne voulut être la star de l’équipe, laissant ce rôle à Tom Chambers, Charles Barkley, Danny Manning ou Michael Finley. Comme l’indigo, il ne souhaitait pas être visible. Dan Majerle, lui c’est un psychopathe du shoot. Capable de dégainer à 9 mètres. Plus rouge que le maillot des Bulls sous l’effort son visage, il se serait tué pour récupérer une balle. Le kamikaze de l’Arizona. Sir Charles a passé 4 années à Phoenix. Mais dès sa première, l’équipe remporte 62 victoires puis atteint la finale NBA contre les Bulls. Avec lui, jamais les Suns n’ont été aussi compétitifs. Incroyable devant les médias, ses déclarations inutiles et/ou stupides font sa grandeur, lui qui a gobé en carrière 3,1 rebonds offensifs par match avec les Suns alors qu’il émerge à moins de 2 mètres. Stimulant et provocant, comme l’orange. Amare Stoudemire, un physique de malade. Ce type a tué les Spurs en 2005 avec 37 points et 10 rebonds de moyenne en 5 matchs de playoffs. Sans ses problèmes aux yeux et ses genoux cagneux, Stoud serait l’égal de Karl Malone. Il est né aux Suns comme la franchise qui apporta le violet à la NBA. Inoubliable. 

Ok le back court YOLO, mais Allen Iverson est le premier basketteur qui m'a fait jurer devant mon écran. L'influence qu'a eu son jeu sur les joueurs d'aujourd'hui et la sensation que sa carrière est un gâchis font de lui un des joueurs qui m'a le plus marqué. Pour Michael Jordan, pas de surprise, on passe pas à côté de LA star de Space Jam. Il est clutch, il fait deux three-peats sereinement et te cale quasiment un triple double si tu lui file une pizza avariée. Pour le poste 3, j'ai choisi LeBron James parce que j'aime mettre les pieds dans le plat. On peut lui reprocher ce que l'on veut, il est pour moi la définition même du MVP. Rarement un joueur n'aura autant fait une équipe que James à Cleveland. Suffit de voir ce qu'ils sont devenus après son départ. J'ai pas pu passer à côté de Tim Duncan pour le poste 4. Régularité, longévité, sobriété, complet. Son arrivée coïncide avec l'âge d'or des Spurs. Cinq titres bien espacés et une retraite toujours remise à plus tard. Enfin, du old (old) school avec Wilt Chamberlain en pivot. Les extraits vidéo qu'on a de lui évoquent un mot : DOMINATION. Des stats divines, des records par pack de vingt, des capacités physiques et athlétiques incroyables. Il a eu un impact sans précédent sur son sport que ce soit physiquement, techniquement, ou socialement.

Gilbert Arenas. Le talent, la grâce à l’état pur. Bien entendu je parle de sa période Wizards sans flingue. Il était presque inarrêtable: un corps « tanké » avec des belles épaules lui permettant de s’imposer en puissance, un super manieur de ballon et rapide à la course. Enfin, et c’est là le plus important, un shoot mortel. Peu importe la distance, si vous lui laissiez de l’espace, il rentrait son shoot.
Kobe Bryant. Autre joueur aussi doué qu’esthétique. Il a du ballon : il score beaucoup, mais le fait d’une manière excitante pour les fans. Compétiteur et travailleur acharné, il a bien changé depuis ses jeunes années. Son shoot est devenu sûr, son maniement de balle aussi et il a développé son jeu aussi bien sur pick & roll que poste bas. De plus, il savait défendre. Bref, un joueur à part, totalement à part d’ailleurs…
Michael Jordan Sans doute le GOAT évidemment. Kobe s’est inspiré de ce qui se faisait de mieux. MJ était plus brut car plus fort physiquement mais avec lui, l’esthétisme n’était pas en reste. C’est simple il a donné une autre dimension à ce jeu. Pas vraiment bon shooteur au début de sa carrière, il a travaillé comme personne pour éliminer cette faiblesse. Sa défense était étouffante. Il a régné sur la ligue de 1991 à 1998. Il était au dessus des autres, littéralement (dans les airs) mais aussi au figuré.
Boris Diaw. Au sein d’un telle équipe il faut bien quelqu’un qui fasse des passes, prenne des rebonds, pose des écrans… Le Français met de l’huile dans les belles mécaniques et les rend encore plus sublimes. C’est mon chouchou, mais en terme de note artistique, il est loin de faire tâche avec ses quatre compagnons.
Tim Duncan. Big Tim est sans doute moins accessible esthétiquement pour le grand public que les autres joueurs de ce cinq de rêve mais il apporte tout ce dont une équipe a besoin : points, rebonds, dureté, défense, leadership ET humilité! C’est une garantie au niveau des résultats, et donc, quelle équipe de rêve pourrait se passer de Tim Duncan ? 

 

A voir aussi : la première partie 

La troisième partie