La marijuana pousse Micth McGary à se présenter à la draft
Très attendu la saison dernière, finalement Mitch McGary se présente cette année, mais contre sa propre volonté.
Mitch McGary, jeune ailier-fort de Michigan, ancien finaliste du tournoi NCAA de 2013, a eu une saison très compliquée. Gravement blessé au dos, il ne jouera que 8 matchs et ne pourra pas surfer sur sa première saison, pleine de promesse.
En effet, lors de la saison 2012-2013, McGary tournait à 7,5 points (60%), 6,3 rebonds 1,1 interception en seulement 20 minutes de jeu. Lors de ses huit matchs avec les Wolverines, il jouait pour 9,5 points (55%), 8,3 rebonds, 1,9 interception et 1,5 passe. Mais rien que la saison passée, McGary était attendu dans le Top 10 de la draft 2013.
Finalement, il choisira de rester à Michigan, mais sa blessure a amputé ses chances d'améliorer sa côte. Il a prévu de faire une troisième année aux Wolverines, mais un contrôle anti-dopage lors du Sweet 16, où il était inscrit sur la feuille, a révélé un test positif à la marijuana. La NCAA a eu une sanction habituelle avec ce genre de cas : un an de suspension.
Du coup, McGary se présente à contre-cœur à la draft. Cette fois, les pronostics les plus optimistes le voient à la dernière place du premier tour, mais certains vont le voir dans le Top 15... du second tour. ESPN a repris les paroles du joueur qui a annoncé sa présentation à la draft 2014 :
"J'ai été contrôlé positif à la marijuana au cours du tournoi NCAA. Nous avons eu les résultats après le Final Four. C'est la NCAA et elle a des règles très strictes, ils n'ont pas de pitié. Ils prennent ces choses avec sérieux. Je regrette d'avoir déçu ma famille, mes coachs et l'administration. Malgré tout, ils ont été compréhensifs ces deux dernières semaines. J'assume l'entière responsabilité de ce mauvais choix et je veux présenter mes excuses à tout le monde, particulier envers ceux avec qui j'ai grandi lors de ces deux dernières fabuleuses années à l'université de Michigan."
Drôle de manière d'assumer ses responsabilités, mais le garçon sent qu'il n'a plus le choix. Attendre un an, en espérant peut-être exploser au grand jour, ou alors forcer le destin et se présenter à la draft avec un bilan incomplète et l'étiquette d'un drogué, qu'il n'a été qu'au cours de sa convalescence et de soirées avec ses amis. La NBA et ses franchises seront-elles plus clémentes. Réponse en juin prochain.