La free agency 2019 sera folle, c'est Adam Silver qui le dit !
L’intersaison 2019 s’annonce folle, voire historique. On le savait déjà, et Adam Silver vient d’en rajouter une couche pour nous préparer à un été à venir inédit.
Comme si tout le monde n’était pas déjà tourné vers juillet, c’est le boss de la NBA en personne qui a fait une déclaration pour relancer les spéculations autour de la ligue. En effet, chaque intersaison a son lot de surprises et de signatures chocs en NBA, mais la prochaine pourrait bien battre tous les records. Le nombre de stars qui seront libres de partir où bon leur semble est immense, comme rarement vu auparavant.
Voici une petite liste des joueurs importants disponibles (selon les options) au 1er juillet 2019 : Al Horford, Kyrie Irving, D’Angelo Russell, Kemba Walker, Paul Millsap, Isaiah Thomas, Kevin Durant, Klay Thompson, DeMarcus Cousins, Hassan Whiteside, Goran Dragic, Eric Bledsoe, Khris Middleton, Derrick Rose, Julius Randle, Deandre Jordan, Nikola Vucevic, JJ Reddick, Jimmy Butler, Tobias Harris, Enes Kanter, Kawhi Leonard, Marc Gasol…
Tous les ingrédients sont réunis pour nous offrir un mois de juillet dingue. De plus, on ne parle que des superstars, ou des joueurs importants ici. Si on ajoute à cela tous les remplaçants ou simple impacts players recensés en NBA, le chiffre devient énorme, comme l’a confirmé Adam Silver à The Athletic.
On voulait raccourcir les contrats afin qu’ils soient plus représentatifs des performances, et on voulait également offrir aux équipes l’opportunité de se reconstruire plus rapidement. Cela implique pour les joueurs qu’ils ne sont pas bloqués dans un contrat sur une période trop longue, ils obtiennent une certaine flexibilité. Par conséquent, les dernières informations qui m’ont été rapportées sont que 40% de nos joueurs seront agents-libres cet été. D’un côté, cela va générer de nombreux mouvements. De l’autre, ces mouvements pourraient être très positifs pour de nombreuses équipes.
Mais lorsque Adam Silver parle de ‘’mouvements positifs pour de nombreuses équipes’’, on peut se poser certaines questions. C’est une vérité générale en NBA, les gros marchés seront toujours avantagés face aux superstars. Certes, mais ce vieil adage semble aujourd’hui plus vrai que jamais. Ainsi, on imagine mal des équipes comme les Cavaliers, les Grizzlies ou même le Jazz avoir la moindre chance de signer les meilleurs joueurs disponibles. Si le nouveau CBA permet un renouvellement plus régulier des contrats, il n’empêche pas les petits marchés d’être défavorisés. Les récentes affaires Butler ou Davis nous ont même prouvé que les joueurs n’attendaient même plus la fin de leurs contrats pour demander de quitter un petit marché. Face à ce problème, l’exemple des Pacers ou des Bucks est peut-être le meilleur à suivre. Pour survivre contre les monstres financiers de Boston, New-York ou Los Angeles, il faut drafter intelligemment, puis récupérer les meilleurs joueurs disponibles dans la free agency lorsque les franchise player sont partis. Trouver les meilleurs éléments à intégrer dans un effectif parmi les 40% de joueurs disponibles dans 5 mois, c’est désormais le défi des recruteurs.