La bataille de l'Est (Episode 1)

La situation de la Conférence Est a beaucoup évolué avec la Free Agency. Inside Basket vous décrypte les nouvelles donnes.

Derrière des favoris incontestés et incontestables (Atlanta, Cleveland et Chicago), le niveau s'est nettement resseré à l'Est à défaut de s'améliorer de manière significative. Inside Basket vous propose de faire le point des forces en pésence.

 

 

 

Arrivées : Terry Rozier , RJ Hunter , Amir Johnson , David Lee , Perry Jones

 

Départs : Brandon Bass, Gerald Wallace, Vitor Faverani, Luigi Datome, Phil Pressey

 

Boston est revenu timidement à la lumière la saison passée en se qualifiant pour les playoffs. Balayés 4-0 par les Cavs d'un LeBron James qui joue sa pire série de sa post-season (25% à 3 points et 5 pertes de balle par rencontre), les Celtics vont avoir du mal à revenir à un bilan positif en saison régulière. Certes, l'équipe a bien joué après le All Star Break, certes Amir Johnson va leur apporter un peu plus de dureté, certes Brad Stevens ne semble pas ressembler à Rick Pitino mais le roster des verts et blancs est déséquilibré. Ainsi, on y compte  un seul réel pivot (Tyler Zeller) pour 5 poste 4 (Amir Johnson, Jonas Jerebko, Jared Sullinger et David Lee et le rookie Jordan Mickey). De plus, contre Cleveland et sur 4 rencontres Boston a pris 8 points et 7 rebonds de moins (en moyenne) que son adversaire. C'est énorme ! Cela veut dire que cette équipe portée sur le rebond offensif devient prévisible. Cet été, les franchises de l'Est vont visionner nombre de vidéos des rencontres de la saison 2014-2015 et cela ne pardonnera pas pour Boston qui possède à l'aile deux joueurs qui ne font pas rêver (Jae Crowder et Perry  Jones) et 7 arrières (Evan Turner, Averey Bradley, Isaiah Thomas, Marcus Smart, RJ Hunter, Terry Rozier et James Young) pour 2 postes. Enfin, le meilleur joueur de la franchise, Isaiah Thomas, ne possède malheureusement pas les qualités défensives qu'il faut dans les moments importants. Ainsi, la saison passée, son équipe jusqu' au All Star Break, PHX, encaisse 5 buzzer beaters et termine la saison avec un bilan de 6 victoires pour 14 défaites sur des rencontres se décidant sur un écart inférieur à 5 points. Ce n'est qu' un exemple, pris parmi d'autres mais regardez la fatale hésitation dont fait preuve Thomas pour venir aider Markieff Morris sur DeMarcus Cousins. C'est pour cette raison que Sacto ne l'avait pas conservé et c'est le pourquoi de son transfert de Phoenix. IT est un garçon charmant et très très efficace en attaque masi défensivement dans les moments qui compte, il pénalise vraiment sa formation.

 

 

 

Arrivées : Rondae Hollis-Jefferson, Chris McCullough, Shane Larkin, Thomas Robinson, Wayne Ellington, Andrea Bargnani

 

Départs : Mason Plumlee, Alan Anderson, Mirza Teletovic, Deron Williams, Cory Jefferson

 

 

Les Nets risquent fort de souffrir en 2015-2016. En effet, l'organisation semble vouloir tourner la page des dollars à foison (Joe Johnson, Deron Williams et/ou Kevin Garnett) pour une autre (Bojan Bogdanovic, Thaddeus Young et/ou Brook Lopez) plus ordinaire ce qui n'est pas une mauvaise stratégie soit dit en passant ! Cette transition, ajoutée à la faiblesse du poste 1 (Shane Larkin, Jarrett Jack) me fait dire que les 38 victoires de la saison écoulée sont un everest que l'on n'atteindra pas ! Jack qui affirme au Daily News dans une interview du 12 juillet pouvoir assumer ce rôle avec succès n'a débuté que 27 rencontres la saison passée tout en tournant à 27% de réussite à trois points. Populaire, capable de prendre des responsabilités comme on l'a vu lors de son passage à Golden State, il n'a cependant pas la carure d'un meneur haut de gamme. Thomas Robinson, une autre recrue, vient de se faire opérer du menisque et ses échecs sportifs à Sacramento, Houston, Portland et Phila ne rendent pas optimistes... Quand à Andrea Bargnani, qu'en penser ? A 27 ans, son expérience aux Knicks est un cuisant échec. On retiendra encore et enfin le fait que le proprio milliardaire Mikhail Prokhorov veuille garder la franchise des Nets, semble indiquer que ce processus de reconstruction en douceur ne soit qu'une étape dans l'émergence de cette jeune franchise. 

 

 

Arrivées : Spencer Hawes, Nicolas Batum, Luke Ridnour, Jeremy Lamb, Frank Kaminsky, Jeremy Lin, Aaron Harrison

 

Départs : Lance Stephenson, Gerald Henderson, Noah Vonley, Luke Ridnour, Bismack Biyombo, Mo Williams

 

 

 

Habile recrutement que celui de Charlotte ! Les Hornets vont ainsi présenter un 5 composé de Kemba Walker - Nic Batum - Michael Kidd-Gildchrist - Tyler Zeller et Al Jefferson, ce qui est de belle facture dans cette conférence Est. En sortie de banc, Jeremy Lin va dynamiser la seconde escouade de l'équipe et est une steal. Mais pourquoi ce grand chambardement ? C'est simple : la franchise veut gagner maintenant comme nous l'explique Scott Fowler du Charlotte Observer et peu importe ce que cela coûtera. Rich Cho, le General Manager, a en effet pris tous les risques en refusant un offre de trade de Boston iréelle le soir de la draft. Ce trade (non-révélé dans les détails) faisait état de 4 choix de drafts car Boston voulait absoluement récupérer Justise Winslow de Duke. Mais Charlotte ne voulait qu'un joueur dans cette draft : Kaminsky ! On le voit bien, les spéculations sont allés bon train côté échange car à Charlotte, encore une fois, on n'en peut plus de ne pas gagner. En outre, Steve Clifford, le coach, est dans la dernière année de son contrat et inutile de vous dire qu'en cas d'échec, il peut pointer aux assedics ! Ses efforts devront porter sur la défense et notamment la protection du panneau, point faible de Al Jefferson. Couper les intervales semble être une solution mais Clifford n'est pas un adepte de la chose.

 

 

 

Arrivées : Stanley Johnson, Aron Baynes, Reggie Bullock, Danny Granger, Marcus Morris, Ersan Ilyasova, Steve Blake, Darrun Hillard

 

Départs : Greg Monroe, Caron Butler, Shawne Williams

 

 

 

 

A Detroit c'est la crise depuis un moment ! On le sait, Stan Van Gundy était censé tout changer sauf que la situation est toujours aussi mauvaise et qu'elle le restera. Pourquoi tant de sceptiscisme me direz-vous ? D'abord lorsqu'on regarde les Power Rankings, Detroit se trouve entre la 25ème et la 28ème place. Ce n'est donc pas que moi qui l'affirme mais aussi l'ensemble des spécialistes NBA, certains disent même que Detroit a régresser car Van Gundy est certes un excellent coach mais aussi un très mauvais dirigeant. Regardons ensemble la situation des Moves de l'équipe depuis sa prise de fonction :

 

2013 - 2014 : drafter Spencer Dinwiddie - signer Jodie Meeks 19M/3 ans - signer D.J. Augustin 6M/2 ans - signer Cartier Martin 2.5M/2 ans avec une player option - signer Caron Butler 9M/2 ans - échanger Will Bynum pour Joel Anthony - signer à Greg Monroe la qualifying offer - échanger Tony Mitchell pour Anthony Tolliver - couper Josh Smith - signer John Lucas III pour le minimum - échanger Kyle Singler, D.J. Augustin, un second-round pick 2017 et un second-round pick 2019 pour  Reggie Jackson - échanger Luigi Datome et Jonas Jerebko pour Tayshaun Prince

 

2014 -2015 : re-signer Shawne Williams - signer Quincy Miller pour le minimum - échanger Caron Butler et Shawne Williams pour Ersan Ilyasova - drafter Stanley Johnson et Darrun Hilliard 38th - garantir le contrat d' Anthony Tolliver 3M plutôt que le couper à 400.000 dollars - signer Aaron Baynes 19M/3 ans - échanger le second-round pick 2020 pour Marcus Morris, Reggie Bullock, et Danny Granger - re-signer Joel Anthony 5M/2 ans -  re-signer Reggie Jackson 80M/5 ans et enfin  échanger Quincy Miller pour Steve Blake

 

Même si la plupart des ces changements sont insignifiants, seuls les cas Jackson et Johnson laissent de l'espoir. Or, et même pour ce dernier, SVG aurait pu le récupérer plus tard dans la draft tout en réalisant un trade avantageux pour l'équipe. Recruter Ilyasova c'est bien mais Monroe aurait pu partir dans le cadre d'un sign-and-trade où lors du All Star Break contre un premier tour, or là il n'a rien rapporté. Et que dire du cas Smith ? En fait, Detroit ne peut pas progresser en faisant de la sorte ! Ce sont parfois par des détails et de la patience que l'on progresse, or à Detroit on fonce tête baissée. Aussi, une nouvelle année galère s'annonce et le départ de la saison passée se profile (5 victoires - 27 défaites)

 

 

( à suivre...)