L'énorme boulette de Will Hardy qui a coûté la victoire au Jazz

En demandant un temps-mort sur la dernière action du match contre les Lakers, le coach d'Utah Will Hardy a précipité la défaite de son équipe.

En toute logique, la défaite du Jazz face aux Lakers ne devrait pas faire la Une des journaux. Mais, les circonstances dans lesquelles cette défaite est survenue, sont pour le moins troublantes. Alors que LeBron James venait de rater son neuvième tir à 3 points de la rencontre, le pivot Walker Kessler s'emparait du rebond avec 9 secondes à jouer et un point de retard pour le Jazz. Collin Sexton remontait alors rapidement le terrain, avant d'amorcer un drive sur Rui Hachimura et conclure l'action près du cercle. Explosion de joie dans l'EnergySolutions Arena devant ce tir synonyme de victoire des locaux. Oui mais voilà, à deux secondes du buzzer, le coach Will Hardy s'est précipité sur le parquet pour demander un temps mort. Et à l'issue de ce break, Sexton ne parvenait pas à trouver un shoot digne de ce nom, gêné par trois Lakers. Interviewé par le journaliste local Ryan Miller, l'entraîneur ne pouvait cacher sa frustration : 

 

Généralement, je laisse les gars jouer dans cette situation. Mais, lorsque Collin a fait un dribble en retrait, j'ai demandé un temps mort. Mon espoir était d'avoir quelques secondes en plus que les 2,1 restantes. Donc, oui, c'est difficile. C'est difficile parce que vous ne savez pas exactement comment cela se serait terminé s'ils n'avaient pas sifflé et si tout le monde avait continué à jouer. Peut-être que Collin aurait scoré. J'ai dit à Collin dans le vestiaire que je lui avais volé la fin du match.

 

Avec une quatrième défaite consécutive, Utah s'enfonce plus que jamais dans les bas fonds de la Conférence Ouest. Après Erik Spoelstra, il y a quelques semaines, qui avait demandé un temps-mort alors qu'il n'en avait plus, cette boulette de Will Hardy fait également couler beaucoup d'encre. D'autant que lors du précédent match contre ces mêmes Lakers, le coach avait sermonné publiquement ses joueurs pour leur manque de défense face aux 37 points de Dalton Knecht. Cette fois-ci, c'est bien l'entraîneur lui-même qui est à blâmer.