Kemba Walker profite de cette tension de fin de saison
Pour la première fois depuis 2010, les Bobcats sont à quelques matchs de valider leur ticket pour la post-season. Mais rien n'est jouer, et Kemba Walker adore cette tension à l'Est.
Malgré leur défaite hier soir face au Magic, les Bobcats sont encore septièmes de la Conférence Est avec trois matchs d'avance sur les Hawks, derniers qualifiés pour les playoffs.
Officiellement, il reste encore quatre équipes (Detroit, Boston, Cleveland, New York) qui peuvent mathématiquement rejoindre la post-season. L'avance de Charlotte est plutôt confortable, mais les faux pas sont désormais interdits.
Kemba Walker, qui vit cette situation pour la première fois de sa carrière NBA, aime ce genre de tension, qui lui a fait changer son jeu, comme il l'explique à Yahoo Sports :
"C'est excitant. C'est différent. C'est ce dont j'ai rêvé tout au long de ma vie. J'ai attendu pour vivre ça. Si je ne parviens pas à rentrer mes tirs, je peux toujours m'appuyer sur sept ou huit passes. J'ai la sensation que je peux avoir un impact sur le match quoiqu'il arrive. Savoir comment jouer Al Jefferson a été grandiose, et notamment savoir comme il aime jouer. Et les autres joueurs peuvent prendre des tirs."
Il faut rappeler que lors des deux saisons de Walker chez les Bobcats, la franchise de Michael Jordan enregistrait un bilan de 28 victoires et 120 défaites. Cette saison, Walker est resté fidèle à lui-même, mais dans cette dernière ligne droite, le meneur a quelque peu changé ses habitudes. Cette saison, il tourne à 17,9pts (40%, 35% à 3pts), 5,9pd, 4,2rbds pour 2,4pdbs en 36 minutes de jeu. Mais lors des 13 derniers matchs des siens, Walker a augmenté son ratio de points (avec pas mal de déchets), mais il a aussi amélioré son passing avec 7,5 caviars en moyenne, avec pour principal glouton son pivot Jefferson.
Cette saison, Walker a montré qu'il pouvait aussi s'adapter aux circonstances de la saison, et amélioré certains aspects de son jeu afin de répondre rapidement aux défis de son équipe. L'adaptation, c'est aussi ça qu'une équipe est en mesure de jouer les playoffs, et les Bobcats sont sur le point de le prouver cette saison.