Karl-Anthony Towns : ''J'ai les meilleurs coéquipiers que j'aie jamais eus''
Complètement en feu depuis le All Star Break, les Timberwolves déjouent les pronostics de début de saison avec une surprenante sixième place à l'Ouest.
10 victoires sur les 11 derniers matchs ! Les Timberwolves sont l'équipe à battre depuis la pause du All Star Break. Avec la défaite ce dimanche des Nuggets, Minnesota s'est même emparé de la sixième place de la Conférence Ouest, synonyme d'accession directe aux playoffs. Hormis la saison 2017-2018 avec Jimmy Butler, les Wolves ont cumulé 16 exercices sans voir la post-season depuis 2004. Longtemps considérée comme l'équipe du futur avec son jeune noyau (Karl-Anthony Towns, Andrew Wiggins ou Zach LaVine), Minnesota n'a jamais cassé son plafond de verre... jusqu'à cette saison. La reconstruction autour de KAT entamée en 2020 porte finalement ses fruits. Le trade pour D'Angelo Russell, la draft d'Anthony Edwards et l'arrivée de Patrick Beverley cet été ont bonifié le collectif des Loups qui ne font rire plus personne. Au centre de ces bons résultats, Karl-Anthony Towns montre enfin des signes de leadership. Critiqué pour son manque d'implication les années précédentes, KAT propose le meilleur basket de sa carrière depuis sa victoire au Three Point Contest : 27.0 points à 55,7% aux tirs et 42,9% longue distance, 10.5 rebonds et 2.8 assists. Un sentiment qu'il a partagé au journaliste Chip Scoggins du Star Tribune :
J'ai l'impression de jouer le meilleur basket de ma carrière et cela débouche sur de belles victoires. La raison pour laquelle j'ai le sentiment de jouer un meilleur basket, c'est que j'ai les meilleurs coéquipiers que j'aie jamais eus. Chaque fois que nous entrons dans une salle, nous sentons que nous devons gagner. Si nous faisons ce que nous sommes censés faire, nous sommes convaincus que c'est une victoire garantie.
Cette saison, Towns est épaulé par de vrais lieutenants comme Russell (18.5 points et 7.2 passes) et Edwards (21.1 points et 4.7 rebonds) capables de s'enflammer certains soirs. Et comme leader expérimenté, Beverley remplit parfaitement son job. Abonné aux playoffs depuis son arrivée dans la Ligue, l'ancien Clipper a changé la mentalité du groupe. Plus mordants et arrogants, les jeunes Loups ont du répondant à l'image de Towns qui a récemment chambré Russell Westbrook après un air ball ou Edwards en réussite à 3 points, qui a conseillé au coach adverse de prendre un temps mort. Lors de la dernière victoire contre les Bucks, c'est Beverley himself qui s'est interposé Serge Ibaka et Taurean Prince récoltant au passage son expulsion. Le point de départ de la révolte de Minnesota qui a renversé les champions en titre 138-119. C'est bien sur cette confiance grandissante que le coach Chris Finch veut capitaliser cette fin de saison pour arracher un spot de playoffs :
Nous avons beaucoup de personnalités fortes, beaucoup de gars extravertis. J'essaie simplement de les laisser être eux-mêmes. Ils sont jeunes. Ils sont facilement excitables, mais ils s'adorent. Ils s'attachent les uns aux autres. Et je ne veux surtout pas trop saper cet état d'esprit.