Julius Randle donne sa priorité aux Lakers

Auteur de sa meilleure saison en carrière, Julius Randle espère bien rempiler à Los Angeles cet été.

Dans sa quatrième année, Julius Randle a été l'une des satisfactions des Lakers. L'intérieur a tout simplement battu ses standards au scoring (16.1 points) et au pourcentage aux tirs (55,8%). Sa production est montée crescendo au fil de la saison pour atteindre un pic post All Star Game : 19.5 points, 9.4 rebonds et 3.2 passes. Et pour cause, Randle avait tout intérêt à se montrer, lui qui arrive au terme de son contrat rookie. Son parcours n'a pas été un long fleuve tranquille depuis son arrivée dans la Ligue : une première saison quasiment blanche, un conflit l'année suivante avec le coach Byron Scott et une attitude trop laxiste en défense en 2017. Pour mettre toutes les chances de son côté, Randle a bossé comme un fou son physique l'été dernier. Une transformation musculaire qui lui a enfin permis de tenir toute la saison et montrer son potentiel :

 

Jouer les 82 matchs c'est vraiment bien. Honnêtement c'est incroyable pour moi qui n'ai joué que 14 minutes lors de mon année rookie après m'être brisé la jambe et manqué 81 matchs. Trois ans plus tard être capable de jouer les 82 matchs c'est vraiment cool. Tu n'attaques pas une saison en sachant à l'avance que tu seras capable de tenir les 82 rencontres. Je savais ce que je faisais quand j'ai transformé mon corps : je voulais utiliser mes attributs physiques et mes capacités corporelles au maximum. Je pense que cette intersaison je vais me concentrer sur la manière dont j'ai joué cette année.

 

 

La free agency s'annonce mouvementée côté Lakers en juillet. Les dirigeants Rob Pelinka et Magic Johnson n'ont pas caché leurs souhaits de signer un ou deux gros agents libres. Le sort de Julius Randle en dépendra bien sûr. Les Californiens risquent d'avoir une sacrée enveloppe à investir sur le marché. Si l'avenir de Isaiah Thomas, Brook Lopez, Kentavious Caldwell-Pope et Channing Frye, tous agents libres, n'est pas forcément à Los Angeles, Randle au contraire s'inscrit dans le processus de reconstruction de la franchise. A 23 ans seulement, l'intérieur possède désormais une belle cote en NBA et pour peu qu'il ne se montre pas trop gourmand, les Lakers devraient le prolonger. C'est en tous cas son souhait le plus fort cet été :

 

C'est la ville qui m'a draftée, donc évidemment j'ai un lien avec cela. J'aime être ici. Il y a des gens formidables, une grande organisation, un super front office, tout le monde à Los Angeles se conduit bien. Ca serait génial de rester ici. J'espère que les deux parties pourront arriver à s'entendre.