Jonas Jerebko :''Des équipes d'Euroleague peuvent battre celles de NBA''

Après 10 saisons passées en NBA, Jerebko a rejoint le BC Khimki Moscou cet été. L'occasion de faire un point pour lui.

Avec 635 matchs de saison régulière au compteur et 10 ans passés dans la Grande Ligue, Jonas Jerebko a pas mal bourlingué sur le circuit NBA. Passé par les Pistons, les Celtics, le Jazz et les Warriors, le Suédois a fait son trou en tant que role player grâce à sa taille (2m08) et un shoot extérieur efficient pour un big man. Ses statistiques en carrière témoignent de sa longévité : 6.2 points, 4.0 rebonds et 36,3% de réussite derrière l'arc. Agent libre cet été, Jerebko a décidé de tirer un trait sur la NBA. Agé de 32 ans, il avait déjà été à la peine lors des derniers playoffs avec Golden State, où Steve Kerr ne lui avait accordé que 7 minutes de temps de jeu. Logiquement, l'intérieur a opté pour un retour en Europe avec un deal au BC Khimki Moscou. Après quelques semaines d'adaptation, il livre ses premières impressions sur le niveau de l'Euroleague :

 

J'ai l'impression que cela joue de mieux en mieux chaque année, l'Euroleague a vraiment progressé. Je pense que pas mal d'équipes d'Euroleague pourraient battre des franchises NBA. Mon jeu va parfaitement s'adapter ici. Je peux shooter, faire des passes et aller au rebond, tout ce qu'il faut pour essayer d'apporter la victoire à mon équipe.

 

Difficile de donner tort à Jerebko sur cette analyse. Le championnat européen a clairement progressé depuis son départ en 2009. Sur un match, les grosses cylindrées du Vieux Continent pourrait effectivement dominer une équipe NBA de fin de classement. Sur toute la durée d'une saison, le constat est déjà moins sûr. Il n'empêche que Jonas Jerebko n'est pas le seul NBAer à avoir choisi l'Europe comme destination. D'autres joueurs expérimentés l'ont imité comme Greg Monroe (Bayern Munich), Nikola Mirotic (FC Barcelone), Wesley Johnson (Panathinaïkos), Kosta Koufos (CSKA Moscou), Omri Casspi (Maccabi Tel Aviv) ou encore Shelvin Mack (Olimpia Milano). Il sera intéressant de voir si cette tendance se confirme les étés prochains, car l'arrivée massive de joueurs estampillés NBA additionnée au développement de jeunes stars (remember Luka Doncic au Real Madrid) diminuera forcément l'écart entre les deux continents.