Joel Embiid se sent coupable du départ de Sam Hinkie
Interviewé pour le site de la NBA, Joel Embiid s'est exprimé sur le départ de l'ancien président et GM de Philly, Sam Henkie. Le pivot se sent redevable de l'homme qui a cru en lui.
Tout ce qui sort de la bouche de Joel Embiid n'est pas que de la provocation et du trashtalking. Invité de David Aldridge sur le site de la NBA, le pivot de Philadelphie est revenu sur les nombreux sujets qui agitent son début de carrière. De ses provocations incessantes sur les réseaux sociaux à ses débuts à Philly, le camerounais a également voulu honnorer Sam Hinkie, président et GM des 76ers au moment de son arrivée et qui avait demissionné en 2016 après une saison catastophique.
Nous nous parlons parfois. C'est le type qui m'a drafté, et il s'est assuré que tout était en place pour que je puisse être en bonne santé. Et je me suis rétabli et je suis revenu sur le terrain. Et j'ai l'impression qu'il a en quelque sorte perdu son travail à cause de moi, parce que j'ai raté deux ans. J'ai le sentiment de lui devoir beaucoup.
C'est en effet Hinkie qui avait drafté l'ancien joueur de l'Université du Kansas, malgré des blessures à répétition. Il avait cependant senti chez le pivot un potentiel énorme. Le pick n°3 de la Draft 2014 n'avait débuté en NBA que la saison dernière, avant de se reblesser. Cette saison en revanche, celui qui représente le mieux la notion de « Process » s'éclate sur le terrain avec un moyenne de 23.5 points, 11.1 rebonds, 3.2 assists et 2 blocks par match. Selon lui, il faut toujours croire au Process :
Le Process ne s'arrêtera jamais. C'est une chose continuelle. Je ne pense pas que ça va jamais s'arrêter. Comme je l'ai déjà expliqué, c'est un processus qui permet de se qualifier pour les playoffs, un autre pour les finales de conférence, un autre pour aller aux Finales et remporter le championnat. Et quand vous gagnez, vous devez revenir l'année suivante et recommencer. Donc, je ne pense pas que le processus va finir un jour.
Le numéro 21 des 76ers est également revenu sur sa relation avec Ben Simmons, grand favori pour le trophée de rookie de l'année mais aussi sur son franc-parler qui peut parfois déranger. Récemment, c'est avec Andre Drummond que la tension est montée. Le pivot en joue et assume totalement son caractère. « Le trashtalking, c'est dans ma nature. J'adore la compétition. Je déteste perdre. [...] Et ce n'est pas calculé ».