Joel Embiid: ''Ils nous bottent toujours le cul''
A l’issue du premier match de la saison, les Sixers ont une nouvelle fois pris une leçon face aux Celtics. La rivalité Celtics-Sixers n’est pas encore vraiment revenue.
La rentrée s’est avérée être compliquée pour les Sixers face aux Celtics. L’équipe de Philadelphie n’a tout simplement pas fait le poids (105-87) face à Boston dont Kyrie Irving n’était que l’ombre de lui-même (2/14) et Gordon Hayward encore en manque de rythme (4/12). Le constat est amer pour les Sixers mais il faut se rendre à l’évidence, comme l’a fait Joel Embiid après une rencontre qui a semblé cauchemardesque pour lui malgré ses 23 points et ses 10 rebonds.
JJ (Redick) l’a mentionné auparavant, ce n’est pas une rivalité. Je ne connais pas notre bilan contre eux mais c’est mauvais. Ils nous bottent toujours le cul.
Le bilan dont Embiid parle était de 9 victoires en 11 matchs pour les Celtics la saison passée, et cette victoire lors du match inaugural de cette saison ne présage absolument pas que la tendance devrait s’inverser cette saison. La rivalité historique entre les deux franchises n’a clairement pas retrouvé le niveau qu’elle avait atteint lors de la période entre Julius Erving et Larry Bird. En ce moment, il s’agit plus de rencontres entre deux très bonnes équipes mais dont l’une est clairement supérieure à l’autre. Il faut dire que quand ils perdent 16 ballons, et la plupart juste par manque de concentration, les Sixers ne se simplifient pas la tâche. Embiid le sait très bien, lui qui en a perdu 5 sur ce match et a subi la défense ultra intelligente et féroce d’Al Horford et Aron Baynes.
Je le prends personnellement, spécialement quand tu rentres dans un match que le monde entier regarde, qui passe à la télévision nationale et que l’on joue si mal.
L’équipe de Philadelphie a très mal joué ce match, certes. Mais c’est ainsi à chaque fois qu’ils jouent les Celtics. Pour l’instant beaucoup s’accordent sur une chose : la rivalité entre les Sixers et les Celtics a de fortes chances de faire son retour, mais on en est encore loin.