JJ Redick: ''Markelle Fultz est le plus gros point d'interrogation''
A quelques semaines de la reprise, l’arrière des Sixers s’est entrenu le temps d’un podcast chez ESPN afin de discuter de la saison à venir.
Il y a quelques jours, JJ Redick s’est entretenu avec Zach Lowe à l’occasion de son podcast The Lowe Post. Pendant à peu près une heure le joueur de Philadelphie, qui a resigné chez les Sixers cet été, a parlé de la saison à venir pour les Sixers. L’un des points évoqué était l’entente dans le vestiaire, et particulièrement celle entre les deux stars de l’équipe, Joel Embiid et Ben Simmons.
La version média de Jo et celle hors des caméras, ce sont deux personnes différentes personnes. (…) Il y aura toujours un pont entre ces deux gars (Embiid et Simmons, ndlr) et je pense qu’ils sont très contents de se retrouver au milieu de ce pont. Brett (Brown) fait un super boulot pour qu’ils s’entendent bien. Ce sont tous les deux des introvertis. Ben est quelqu’un qui passe du temps avec sa famille, les gens avec qui il a grandi. Mais je l’ai vu pendant 13 ans : pourquoi les joueurs ont-ils besoin d’être meilleurs amis ? Je ne pense pas que ça ait de l’importance.
Pas de problème donc entre ces deux-là dans le vestiaire, et encore moins sur le terrain. Et de ce côté-là, Redick assure que la complémentarité entre ces deux joueurs est idéale.
Ce sont tous les deux des joueurs uniques par leur talent et leurs aptitudes. Mais Ben en particulier, il y a juste besoin de l’entourer de shooteurs, le permettre d’être qui il est et de trouver cet équilibre avec Jo au poste.
JJ Redick a aussi rassuré beaucoup de fans des Sixers en disant qu’Embiid n’hésitait pas à en rajouter à chaque fois que ce dernier tombait par terre.
J’ai réalisait que Jo en rajoutait en quelque sorte. Ce n’est pas de la simulation, mais il rajoute un peu dans tout ça. Quand il tombait à la fin de la saison je me disais « Il va bien, je ne m’en fais pas ».
A ce duo prometteur, beaucoup d’attentes sont placées en Markelle Fultz pour former le futur big three des Sixers.
Il est le plus gros point d’interrogation. Vu que nous n’avons pas eu LeBron James, ou Paul George ou Kawhi Leonard, il est celui je pense qui peut faire passer notre équipe au niveau supérieur.
Redick, qui sera encore cette année le vétéran du groupe Sixers, s’était donné pour rôle de protéger le numéro 1 de la draft face à toute la pression médiatique qui entourait le joueur. Il a relaté certains faits qui se sont déroulés après la trade deadline, pointant du doigt le manque de retenue des médias envers le jeune joueur.
Ce qui m’a énervé un certain jour c’est la façon dont les personnes l’entouraient de téléphones portables. C’était notre troisième entrainement après la trade deadline. Et à chaque fois que l’on avait fini l’entrainement et qu’on ouvrait la porte aux médias, Markelle était de l’autre côté du vestiaire et on voyait cette course folle pour être le mieux placé pour prendre des vidéos de son interview. (…) Et ce jour-là, le body langage était tel qu’on aurait dit des vautours chassant un cadavre. Le gamin a 19 ans, il est clairement en train de passer par quelque chose de difficile. J’étais en colère. J’ai verbalisé cette colère et je les ai insulté. Markelle c’est mon gars, c’est mon rookie. J’étais protecteur, mais j’avais aussi de l’empathie pour lui parce que quoi qu’il puisse subir physiquement ou mentalement, en tant qu’athlète on est tous plus ou moins passé par là.
Les Sixers effectuent leur media day ce vendredi et la hype entourant cette équipe n’a pas fini de grimper. On attend maintenant de voir si les Sixers pourront transformer l’essai cette saison et aller le plus loin possible en playoffs.