Jim Boylen remplace Fred Hoiberg à la tête des Bulls
Maintenant que Fred Hoiberg est licencié, les Bulls misent sur Jim Boylen pour redresser la barre.
C'est hier que la nouvelle tant attendue est tombée : Fred Hoiberg est enfin viré !
Dans la foulée, son ancien assistant coach, Jim Boylen, s'est vu être promu head-coach des Bulls. Cependant cela n'a visiblement rien à voir avec un choix par défaut et donc un poste par intérim puisque le front-office des Bulls comptent bien le conserver sur le long-terme.
Nous voulons que Jim soit notre head coach la saison prochaine. Jim sera notre coach. Nous pensons qu'il a les qualités nécessaires pour être un très bon coach dans cette ligue. - Jim Paxson, Vice-Président des opérations basket
Paxson a également précisé que le licenciement d'Hoiberg n'était pas en lien direct avec le bilan désastreux des Bulls (5-19) mais plutôt dans le fond de jeu proposé par ses joueurs. Jim Boylen a peut-être de quoi transformer le jeu de son équipe maintenant qu'il a un plus grand statut sur le banc des Bulls. Malgré tout, il est difficile de croire que depuis tout ce temps il possède les solutions aux nombreux problèmes des Bulls.
Jim Boylen a derrière lui 19 saisons en tant qu'assistant coach, alors il est peut-être en effet l'homme de la situation au vu de son expérience, mais il est aussi en partie responsable des déboires des Bulls ces dernières saisons. Difficile de juger ce choix du front-office des Bulls pour le moment, mais quoi qu'il arrive Jim Boylen prend les reines d'une équipe qui ne joue rien, à part la meilleure place possible à la loterie. Une saison de plus à tanker se profile, et cela n'est pas plus mal pour ce nouveau coach qui va pouvoir repartir de zéro sans avoir de réelle pression sur ses épaules.
Cependant, bien que le bilan final des Bulls n'ait pas une grande pertinence pour juger le travail de Boylen, c'est une toute autre histoire en ce qui concerne le fond de jeu proposé. Si aucune amélioration notoire n'est remarquée cette saison depuis le changement de coach, les doutes risquent de de nouveau s'installer au United Center.